Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord est un pays d’Europe de l’Ouest, dont le territoire comprend l’île de Grande-Bretagne et la partie nord de l’île d’Irlande, ainsi que de nombreuses petites îles autour de l’archipel. C’est le 22e pays le plus peuplé du monde, avec une population estimée à 66,1 millions d’habitants, c’est une monarchie constitutionnelle. Il est composé de quatre nations constitutives : l’Angleterre, l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord.
Le Royaume-Uni est un pays développé, sixième puissance mondiale par son PIB et huitième en termes de parité de pouvoir d’achat. Il reste aujourd’hui une grande puissance, avec une influence internationale considérable sur le plan économique, politique, culturel, militaire et scientifique. Il est également une puissance nucléaire reconnue avec le sixième budget de défense le plus élevé au monde. Il est membre du Commonwealth of Nations, du Conseil de l’Europe, du G8, du G20, de l’OTAN, de l’OCDE, de l’OMC, et membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies depuis 1946.
Le Royaume-Uni a choisi de mettre fin à quarante-trois années d’appartenance à l’Union Européenne (UE), le vendredi 24 juin 2016. Le camp du Leave, favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, l’a emporté avec 51,9% des voix, contre 48,1% pour le Remain, camp pro-européen. Il va désormais falloir organiser le « divorce ».
Voici les étapes importantes de la négociation du Brexit qui se sont déjà déroulées ces derniers mois :
- Le 29 mars 2017, Tim Barrow, représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l’UE, a remis la lettre actant le déclenchement de l’article 50 à Donald Tusk, président du Conseil européen. Ce déclenchement marque le point de départ du processus de négociations conduisant à la sortie du pays de l’Union européenne.
- Le 31 mars 2017, les Vingt-Sept ont présenté les grandes orientations de leur approche : l’UE se dit ouverte à des négociations rapides sur le futur partenariat avec le Royaume-Uni, mais une fois seulement que des « progrès suffisants » auront été effectués sur le montant que le pays devra verser au budget européen avant de partir, sur le statut des citoyens européens installés au Royaume-Uni, et sur le statut de la frontière avec l’Irlande.
- Le 8 juin 2017, Theresa May a été reconduite dans ses fonctions après la victoire relative du parti Conservateur lors d’élections anticipées. Ce dernier a du toutefois s’allier au parti Unioniste irlandais (DUP) pour conserver sa majorité absolue, ce qui pourrait fragiliser la position du pays dans les négociations sur le Brexit.
Les négociations officielles entre Londres et l’UE ont débuté le 19 juin à Bruxelles. Les deux parties disposent désormais de moins de deux ans pour organiser ce divorce inédit, aux implications aussi bien économiques que géopolitiques, après plus de quarante années d’une adhésion tumultueuse. Les négociations devront être bouclées autour d’octobre 2018 pour laisser le temps ensuite aux Parlements européen et britannique de ratifier l’accord du retrait, prévu pour fin mars 2019.
Le Royaume-Uni a accepté les conditions de l’UE sur le calendrier des négociations du Brexit, se pliant aux priorités fixées par Bruxelles concernant les droits des citoyens et le règlement financier. Dans un premier temps, quatre séances de négociations prévues une fois par mois entre le 17 juillet et le 9 octobre prochains ainsi que des groupes de travail constitués d’experts discuteront des sujets les plus pressants.
Durant cette période, de nombreux enjeux seront à éclaircir tels que la « facture du Brexit » – la somme que Londres devra payer à Bruxelles afin de solder l’ensemble de ses engagements financiers envers l’UE. Le Royaume-Uni pourrait devoir verser jusqu’à 60 milliards d’euros au budget européen, un montant qui correspond aux engagements de Londres jusqu’à la fin du cycle budgétaire en 2020. Londres devra aussi se pencher sur la question de la libre circulation des personnes entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Se mettre d’accord sur les relations commerciales, les relations entre l’Angleterre et l’Ecosse. Et surtout, essayer de prévoir les conséquences économiques. Celles-ci sont dur à prévoir car malgré la chute de la livre sterling dans les mois qui ont suivi le référendum de juin 2016, pour le moment l’économie britannique n’a pas subi de dommages, la sortie de l’UE n’ayant pas encore eu lieu dans les faits.
Maintenant, et pour la partie technique, nous avons décidé de nous focaliser sur l’étude du graphique de la paire EUR/GBP…
En route vers la parité absolue ?
Que voit-on sur le graphique ci-dessus pris depuis les années 2000 ?
– Dans un premier temps, on voit que la tendance de la paire était clairement à la hausse entre les mois de mai 2000 et jusqu’à fin 2008. En effet, à l’exception d’une phase de temporisation triangulaire relativement plate entre mai 2003 et septembre 2007, les cours n’ont cessé de s’apprécier, l’euro passant de 0,5670 livre sterling jusqu’à 0,9803 au plus-haut de décembre 2008, soit plus de 70% de hausse.
– A partir du sommet de fin 2008, les cours sont alors entrés dans un très large canal de consolidation de long terme, dessiné sous forme de drapeau traditionnel. Cette phase corrective a trouvé un support majeur autour du seuil des 0,70 durant quasiment toute l’année 2015.
– Puis, après avoir testé ce seuil à plusieurs reprises, les cours ont retrouvé une dynamique ascendante leur permettant de sortir à la hausse du fameux drapeau en juin 2016 puis d’atteindre un nouveau point haut en octobre 2016 autour des 0,95.
– Depuis ce sommet d’octobre 2016, c’est une nouvelle consolidation qui a pris place, dessinant là aussi un triangle potentiel. Hypothèse à confirmer toutefois.
La sortie récente de ce triangle est assurément un bon signal haussier qu’il faut sérieusement prendre en compte. Seul bémol technique : il se pourrait que nous soyons encore en train de finir la B d’une ABC, auquel cas il manquerait encore une vague C avant de repartir, comme indiqué ci-dessous :
La question est donc désormais de savoir si l’euro est à-même de maintenir son rythme actuel pour repartir nettement à la hausse ou si il va falloir attendre encore un peu que la livre s’apprécie le temps de cette fameuse vague C ?
A suivre donc, et de très près…
Pronostic & stratégie
Au regard de la configuration actuelle et idéalement tant que les 0,86 ne seront pas enfoncés, nous privilégierons le scénario haussier. Ainsi, le dépassement des 0,90 pourrait mener à une accélération en direction de la parité absolue à 1 pour 1.
Alternativement cependant, le net passage au-dessous des 0,86 puis la cassure de la base du triangle située sur les 0,83 impliquerait l’hypothèse d’une vague C qui devrait atteindre le palier des 0,80. Seul un net passage sous ce dernier niveau remettrait en cause le scénario en faveur de l’euro et permettrait à la livre sterling de reprendre nettement le dessus. On notera que cette incertitude rejoint finalement assez bien le flou qui domine encore quant à l’issue réelle du Brexit en cours…
Comment optimiser sa stratégie en jouant ce scénario ?
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A bon entendeur…
Marc Dagher, avec l’aide de Maxence Delarue