Accueil » Analyses de marché » SPECIAL ACTUALITÉ – Elon Musk : et si le vrai luxe, c’était l’espace ?

SPECIAL ACTUALITÉ – Elon Musk : et si le vrai luxe, c’était l’espace ?

Qui est Elon Musk ?

Né le 28 juin 1971 à Pretoria, Afrique du Sud, Elon Musk est un entrepreneur américain d’origine sud-africaine qui a cofondé la société de paiement électronique Paypal et créé SpaceX, fabricants de lanceurs et d’engins spatiaux. Il est également l’un des premiers investisseurs importants du constructeur de voiture électrique Tesla, dont il est le directeur général. Il est aussi le fondateur de The Boring Company, une société de construction de tunnels, et de Neuralink, une société de neurotechnologie.

Il naît d’un père sud-africain et d’une mère canadienne. Il fait preuve très tôt d’un talent pour l’informatique et l’entreprenariat. À 12 ans, il créé un jeu vidéo et le vend à un magazine informatique. En 1988, après avoir obtenu un passeport canadien, il quitte l’Afrique du Sud partant à la recherche des meilleures opportunités économiques disponibles aux États-Unis.

En 1995, il fonde Zip2, une société qui fournit des cartes et des annuaires commerciaux aux journaux en ligne. Quatre ans plus tard, Zip2 est racheté par le fabricant d’ordinateurs Compaq pour 307 millions de dollars. Par la suite, il fonde une société de services financiers en ligne, X.com, qui deviendra ce que nous connaissons sous le nom de PayPal. Le service spécialisé dans le transfert d’argent en ligne sera racheté par eBay en 2002 pour 1,5 milliards de dollars.

Alors qu’il avait déjà gagné une somme considérable d’argent, et qu’il a prouvé qu’il était capable de créer une entreprise florissante, Musk n’allait surement pas s’arrêter là. L’année 2002 marque un point important dans sa vie puisqu’il se concentre dès lors sur ses rêves et fascinations : à savoir les voitures électriques et la création de technologies capables de conduire l’humanité à devenir une espèce multi planétaire.

 

Tesla : le Must de Musk !

Contrairement aux idées reçues, la société n’a pas été créée dès l’origine par Elon Musk, mais par deux ingénieurs, Martin Eberhard et Marc Tarpenning durant l’année 2003 ; ils furent alors rejoints l’année suivante par Elon Musk.

Le nom de l’entreprise rend hommage au scientifique Nikola Tesla. Ce groupe d’ingénieurs désiraient prouver qu’il était possible de rouler à bord d’un véhicule électrique sans faire de compromis et que les véhicules électriques pouvaient être plus performants, plus rapides et plus agréables à conduire que les véhicules à combustion classiques.

Aujourd’hui, Tesla construit des véhicules 100% électriques, mais également des solutions extensibles de production et de stockage d’énergie nouvelle génération. Pour Tesla, au plus vite l’humanité s’affranchira des énergies fossiles au profit d’énergies renouvelables, au mieux le monde se portera. La mission de Tesla est « d’accélérer la transition mondiale vers un schéma énergétique durable », notamment en stimulant la compétitivité automobile dans le secteur électrique. La marque se distingue par les performances ainsi que le nombre de technologies embarquées de ses véhicules (pilotage automatique, mode de défense contre les armes biochimiques, etc.). La berline familiale Model S est actuellement le véhicule électrique de production à l’accélération la plus rapide au monde.

Nous vous invitons à en apprendre plus sur Tesla en allant consulter notre newsletter spécialement dédiée à ce sujet en cliquant sur le lien suivant : Newsletter TESLA

SpaceX : vers une conquête de l’espace 

Elon Musk a longtemps été convaincu que pour que la vie survive, l’humanité doit devenir une espèce multi planétaire. Cependant, il n’était pas satisfait de la grande dépense que représente les fusées. En 2002, il a fondé Space eXploration technologies (SpaceX) pour fabriquer des fusées plus abordables.

Ces deux premières fusées ont été le Falcon 1 (lancée pour la première fois en 2006) et le Falcon 9, plus grand, (pour la première fois en 2010), qui ont été conçues pour coûter beaucoup moins cher que les fusées concurrentes. Une troisième fusée, le Falcon Heavy (lancée pour la première fois en 2018) a été conçue pour transporter 53.000 kilos en orbite, soit près de 2 fois plus que son plus grand concurrent le Delta IV Heavy de la société Boeing, pour un tiers du coût. Musk a cherché à réduire les dépenses liées aux vols spatiaux en développant une fusée entièrement réutilisable qui pourrait décoller et revenir sur la plateforme d’où elle a été lancée. Cet exploit a été réalisé et permet à SpaceX de rendre le rêve de son P-DG encore un peu moins surréaliste, c’est-à-dire, coloniser Mars.

 

Mais pourquoi laisser Musk conquérir l’espace ?

La réponse est simple : pour des raisons économiques. Le budget de la Nasa est en effet de 22 milliards de dollars par an soit 0,5% du PIB américain. À titre de comparaison, leur budget en 1966 représentait 4,5% du PIB. L’espace n’est plus autant qu’avant une priorité pour les États-Unis et SpaceX compte bien saisir cette opportunité. Car, la force d’Elon Musk est de développer à ses frais (et avec des financements de l’État américain quand même) des fusées qui sont beaucoup moins chères à l’usage. Les lanceurs SpaceX ont l’avantage de pouvoir revenir sur une base pour être réutilisés : une façon radicale d’amortir le coût d’usage. La photo ci-dessous illustre ce procédé avec les boosters qui reviennent sur Terre, prêt à être réutilisés.

La société privée ne cesse d’impressionner, jusqu’à récemment : le 30 mai 2020, elle relance les vols habités américains après le retrait des navettes spatiales en 2011. Il faut noter que pendant 9 ans les américains devaient faire appel aux fusées russes pour rejoindre la station spatiale internationale (ISS).

La capsule Crew Dragon (capsule spatiale conçue par SpaceX) avec à son bord Doug Hurley et Bob Behnken accrochée à la fusée Falcon 9 et ses puissants moteurs Merlin a décollé vers l’ISS, et s’est amarrée parfaitement. C’est la première fois qu’une entreprise privée, en partenariat avec la Nasa, réalise un tel exploit.

De façon anecdotique, en 2014, les Russes avaient dit que « si les américains voulaient retourner sur l’ISS tout seuls, ils devraient construire un trampoline ». Elon Musk, face au succès de la mission n’a pu s’empêcher de faire un clin d’œil à ses détracteurs en rétorquant « le trampoline fonctionne ».

SpaceX bientôt cotée en Bourse ?

À ce jour, la valorisation de SpaceX est estimée à 33,4 milliards de dollars. On remarque donc que la société vaut sur le papier plus que Tesla qui elle est estimée à 32,8 milliards de dollars. La valorisation importante de l’entreprise est due en grande partie au projet permettant un accès à internet par satellite, Starlink. Projet qui consiste à déployer 12.000 petits satellites en basse orbite afin de proposer des services internet à haut débit dans toutes les régions du monde même les plus reculées.

Le groupe d’investisseurs de l’entreprise pensent se séparer de son activité de satellites Starlink pour en faire une société cotée en bourse. Cependant, il est peu probable que l’entreprise entière soit introduite en bourse. En effet, depuis des années Musk répète qu’il ne fera de SpaceX une société cotée qu’après être parvenu à faire des lancements réguliers vers Mars. Il faudra donc attendre encore un peu avant de pouvoir placer son argent dans ce qui semble être le futur de l’ingénierie spatiale.

Elon Musk : un PDG controversé ?

Bien qu’il nous ait démontré à de nombreuses reprises ses prouesses en tant que P-DG de par son optimisme contagieux et ses capacités d’orateur envers les investisseurs, parfois Musk semble ne rien connaître au monde des affaires, du moins, c’est ce qu’il s’amuse à laisser penser.

Son utilisation de Twitter est en partie la raison pour laquelle le mot « controversé » peut être utilisé. À titre d’exemple, en 2018, le milliardaire avait tweeté « going private » laissant penser qu’il allait faire de Tesla une société privée alors que le prix de l’action à cette période s’élevait à 420 dollars. La seule existence de ce tweet permit à Tesla de gagner 13% en un jour. Cela pouvant être considéré comme de la manipulation, la SEC (Securities and exchange commission, l’équivalent de l’AMF en France) a procédé à des sanctions envers Tesla pour allégations de fraude qui n’ont à ce jour pas été confirmées ou démenties. Ce qui valut une amende de 40 millions de dollars (20 millions pour Musk et 20 millions pour Tesla), et le retrait immédiat de Musk en tant que président du conseil d’administration. Un certain contrôle sur ses réseaux sociaux lui a aussi été imposé.

Mais, vraisemblablement, le milliardaire n’apprend pas de ses erreurs car le premier mai dernier, il tweete « le prix de l’action Tesla est beaucoup trop haut ». L’action perd dès lors 10% en passant de 772,77 dollars à 701,32 dollars par action, ce qui représente environ une perte de 15 milliards de dollars. Ce tweet est susceptible une nouvelle fois d’attirer l’attention du gendarme américain des marchés financiers, sourcilleuse sur la communication des informations ayant des conséquences sur l’évolution de la Bourse.

Certains qualifient ce genre d’action comme idiote. Mais dans ce cas, Elon Musk est un idiot riche puisqu’il vient d’obtenir le feu vert pour sa première rémunération au sein de Tesla. Il va désormais pouvoir bénéficier d’une première tranche d’un bon nombre de stock-options, d’après un document fourni à la SEC. Le fondateur de SpaceX va donc pouvoir acheter pour 1,69 million de titres à 350,02 dollars chacun. En les vendant, il pourrait réaliser une plus-value de près de 775 millions de dollars. L’action en Bourse ayant atteint 881,56 dollars.

Plus qu’un fan de l’espace et des voitures électriques ?

Beaucoup de personnes connaissent Elon Musk pour son travail innovateur sur les voitures électriques ou sur les fusées, mais son expertise ne s’arrête pas là.

En décembre 2016, il fonde une nouvelle société appelée « The Boring Company ». Ce projet a pour but de supprimer les bouchons dans les grandes villes par l’installation d’un réseau de voies souterraines. Des ascenseurs positionnés sur la chaussée permettraient de descendre les véhicules dans le réseau souterrain et de les mener à leur destination à une vitesse avoisinant les 200 km/h. Les travaux pour ce projet ont déjà commencé à Los Angeles où le trafic est tout simplement infernal. Pour l’anecdote, Musk ne voulait pas créer cette société, il avait d’ailleurs proposé à plusieurs personnes de le faire. N’ayant vu personne se lancer, il se sentit obligé de le faire lui-même mais sans grand intérêt. Le terme « boring » (ennuyeux) prend dès lors tout son sens.

En 2016, il fonde la startup Neuralink qui est une société neurotechnologique visant à créer des implants cérébraux d’interfaces neuronales directes. La société développe des composants électroniques pouvant être intégrés dans le cerveau, par exemple pour augmenter la mémoire ou piloter des terminaux, et éventuellement pour mieux marier le cerveau et l’intelligence artificielle.

L’idée semble impossible mais s’il y a bien une chose que l’on apprend quand il s’agit d’Elon Musk, c’est que le mot impossible ne fait pas partie de son vocabulaire. En juillet 2019, la société a greffé avec succès ses capteurs innovatants dans le cerveau d’un singe qui a été capable de contrôler un ordinateur avec sa pensée. En attendant, l’accord de la FDA (Food and Drug Ddmnistration), les tests d’implants cérébraux sur les humains devraient commencer dans moins d’un an.

Que certains le voient comme un génie ou un savant fou, il semble avoir découvert la recette du succès et ses projets ne sont qu’à leur commencement.

Vous voulez dynamiser votre portefeuille et augmenter votre capital ?

Il existe de nombreux moyens de jouer les mouvements de hausse ou de baisse en Bourse. Vous le savez désormais, nous sommes spécialisés sur les produits dérivés à fort effet de levier, les turbos.

Vous pouvez, à ce sujet, lire ou relire notre « dossier spécial turbos ».

Il existe chez la plupart des émetteurs de turbos, des produits permettant d’intervenir sur les variations du cours de Tesla, comme de nombreux autres sous-jacents. Par ailleurs, sachez que DT Expert, est en étroite collaboration avec ces émetteurs, et a désormais la possibilité d’obtenir des turbos sur commande, avec un délai de 24 heures seulement !

Voici, pour vous convaincre si besoin, un récapitulatif de nos performances depuis la création du service :

 

Voici, pour vous convaincre définitivement si besoin, un récapitulatif de nos performances depuis la création du service :

 

 

Pour suivre l’ensemble de nos recommandations et afin de recevoir un service personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter et à nous suivre en cliquant ici.

Réalisé par Marc Dagher, avec l’aide de Anthony Morel

www.dtexpert.com

 

Share This Post