Comme vous le savez déjà, le pétrole est un sous-jacent qui présente des caractéristiques bien à part, parce que corrélé à une conjoncture macroéconomique et géopolitique souvent indépendante de la conjoncture globale. Ce qui lui confère donc un intérêt particulier légitime.
Aujourd’hui, les cours s’envolent à nouveau avec, en toile de fond, une montée de la tension autour d’un des principaux pays producteur : l’Iran. C’est en effet la politique de ce dernier qui fait grimper les prix du baril de brut, et de façon visible à la pompe. Jusqu’où cela peut-il aller ? C’est ce que nous allons essayer de voir ensemble…
Dans notre analyse du 09 janvier dernier, nous misions sur le début de sortie haussière d’une figure chartiste traditionnelle, et nous avions manifestement fort bien fait, comme vous pouvez très facilement le constater.
Profitons donc du fait que notre scénario se déroule rigoureusement comme anticipé avec cette nouvelle vague de hausse du baril de brut pour mettre à jour notre point de vue et nos niveaux…
Une sortie de drapeau exemplaire !
Que voit-on donc ici du premier coup d’œil porté à ce graphique ?
- On voit tout d’abord que depuis février 2009 les cours sont repartis dans une très nette phase d’ascension.
- On voit ensuite que cette phase se dessine manifestement en cinq temps traditionnels (notés de 1 à 5 sur le schéma).
- On voit également que nous étions bien au sein d’une vague 4 en flag (ou « drapeau » en VF) depuis avril 2011.
- On voit enfin que la sortie de ce flag tout début 2012 a généré un nouveau potentiel de hausse, entamant ainsi ce qui sera vraisemblablement la vague 5 de notre décompte positif.
J’attire ici votre attention sur le côté véritablement exemplaire en termes d’analyse technique de ce genre de graphique :
– Une vague 1 elle-même décorticable en cinq temps classiques bien distincts.
– Une vague 2 complexe du type abcx (a, b, c, x, a’, b’, c’ pour être précis).
– Une vague 3 nette et sans bavure, plus importante que la vague 1 (laissant ainsi libre cours aux extensions de vague 5 éventuelles).
– Une vague 4 en figure chartiste classique de type flag (ou « drapeau »), avec même le luxe d’un très propre pullback sur la borne supérieure dudit drapeau (comme indiqué dans la partie entourée colorée sur le schéma ci-dessus).
On notera enfin que, du côté des indicateurs, le RSI hebdomadaire arrive en pleine zone de sur-achat, ce qui pourrait générer une légère consolidation intermédiaire sans pour autant remettre en cause notre scénario encore haussier.
Quel est notre pronostic technique ?
Sans écarter un léger repli initial et tant que le support clé situé autour des 113 $ n’est pas nettement enfoncé, on pourra légitimement espérer un retour sur les plus-hauts historiques de juillet 2008 autour des 154 $ le baril. Scénario à confirmer toutefois en dépassement de la résistance intermédiaire située sur les 131,50 $.
Alternativement cependant, le net passage au-dessous des 113 $ conduirait tout droit au test du prochain fort niveau de support situé sur les 102 $ avant une chute directe vers le prochain niveau d’overlap situé autour des 90 $ le baril. Seule la cassure de ce dernier niveau remettrait en cause l’hypothèse d’une tendance haussière de plus long terme.
Que faire en termes de gestion/stratégie ?
De très nombreux moyens sont mis à dispositions des investisseurs qui désirent profiter des fluctuations des cours du pétrole : certificats, warrants, CFD, etc.
Pour ma part, et vous le savez sans aucun doute, je travaille via des turbos et le pétrole reste l’un des sous-jacents les plus disponibles sur ce type de produit.
Voici, à ce titre, l’excellent bilan actuel de la formule Upgrade 1 de mon service DT Turbo, formule spéciale « Matières Premières & Devises » :
Aussi, si vous souhaitez profiter de nos recommandations sur le pétrole (entre autres sous-jacents) et bénéficier vous aussi d’un effet de levier intéressant, n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.
A bon entendeur…
Marc Dagher