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SPECIAL ACTIONS – Orange : Heureux qui communique !

A picture taken on February 18, 2014 shows the logo of French telecom operator Orange set up in front of a store, in Bethune, northern France. AFP PHOTO DENIS CHARLET

Orange comptait fin 2015 près de 262,9 millions de clients dans le monde, des chiffres en hausse par rapport à ceux affichés en 2014. En 2013, l’entreprise est leader ou second opérateur dans 75% des pays européens où elle est implantée et dans 83% des pays en Afrique et au Moyen-Orient. Orange était à l’origine une entreprise de télécommunications britannique devenue, en 1999, la filiale de Mannesmann puis, en 2000, celle du groupe France Télécom.

France Télécom, employait en 2010 près de 172.000 personnes, dont 105.000 en France. L’ancien monopole public français s’est donc internationalisé à la suite du rachat d’Orange. Le nouveau groupe ainsi créé est présent notamment en Europe, en Afrique et dans les Caraïbes. À partir du rachat d’Orange, la plupart des marques du groupe France Télécom sont passées sous la marque Orange. Depuis février 2012 et le passage sous la marque Orange des activités de téléphonie fixe, la totalité des offres commercialisées par France Télécom utilise cette marque, qui, le 1er juillet 2013, est devenue la nouvelle appellation du groupe.

Chez les opérateurs français de téléphonie mobile, la guerre de la 4G fait rage. Orange devrait dévoiler en avril son plan de bataille dans les forfaits 4G pour contrer les offres de Free Mobile et SFR. Après une relative accalmie, la guerre que se livrent les opérateurs dans la téléphonie mobile est en train de repartir. Et cette fois, ce n’est pas sur le terrain des prix que les quatre principaux protagonistes (Orange, Free Mobile, SFR et Bouygues Telecom), entendent se départager mais bien sur celui de la 4G. Deux d’entre eux ont déjà commencé à s’affairer sur le sujet courant mars : SFR a lancé le forfait 4G RED avec une enveloppe de 100 Go par mois pour l’Internet mobile. Free a riposté peu de temps après, avec une offre encore plus ambitieuse, comprenant une enveloppe data illimitée (à laquelle cependant tout le monde n’est pas éligible : seuls les clients d’une Freebox peuvent en effet en bénéficier, les autres étant tout de même à 100 Go).

Un troisième opérateur devrait donner le change à partir d’avril. Selon iGen, la riposte de l’opérateur historique, ex France Télécom, devrait commencer avec sa filiale low-cost, Sosh, qui propose une hausse de la data à 20 Go pour le forfait à 20 euros et une augmentation à 40 Go pour celui à 25 euros par mois. L’enveloppe 4G devrait également couvrir le roaming en Europe. Est-ce que ce sera suffisant pour être compétitif face à SFR et Free ? Orange pourra s’appuyer sur un autre aspect : la qualité de son réseau.

 

 

Sur le front de la bataille des contenus, l’opérateur télécoms annonce un accord exclusif avec l’américain HBO et la création d’une entité spécialement dédiée aux contenus, baptisée « Orange Content ». Orange montre ses muscles dans les contenus audiovisuels. Lors d’une soirée organisée dans la très chic discothèque l’Arc à Paris, pour célébrer le renouvellement de son contrat avec l’américain HBO, producteur, entre autres, du célèbre « Game of Thrones », le P-DG d’Orange Stéphane Richard, a annoncé la création de cette nouvelle structure directement rattachée à lui. Elle va rassembler toutes les activités de l’opérateur télécoms dans les médias, dont ses chaînes cinéma OCS et Orange Studios (le studio de production de films de cinéma et bientôt, de séries télé dans lesquelles l’opérateur a tout récemment décidé de se lancer). Selon le peu d’informations qui fuitent, ce serait David Kessler, directeur général d’Orange Studios depuis 2014, qui va en prendre la tête. En toute logique, puisqu’il était déjà le conseiller de la direction générale d’Orange sur la stratégie médias et contenus. L’homme est connu pour avoir été autrefois patron du Centre National du Cinéma, et ancien conseiller culture de François Hollande.

Stéphane Richard est déterminé à ancrer plus fortement Orange dans les contenus audiovisuels. Il a récemment indiqué que les dépenses dans ce domaine (550 millions d’euros par an) seraient en augmentation assez significative en 2017. Il avait déjà prévenu en janvier, à l’occasion de la présentation de ses vœux à ses salariés, qu’il en ferait un axe stratégique majeur cette année. Le contrat signé avec HBO en est une première illustration : il va plus loin que le précédent en intégrant une exclusivité totale sur les prochaines séries produites par l’américain, telles que « The Deuce » ou « Big Little Lies ». Alors que jusqu’ici, c’est OCS qui diffusait les séries de HBO en premier, et Canal+, en second. Cette dernière n’en aura donc plus du tout à partir de 2018. « Nous l’avons toujours dit, notre stratégie est d’être distributeurs de contenus et nous en distribuons dans plus de 10 millions de foyers au niveau européen. Le cinéma et les séries font partie des axes principaux », a indiqué Stéphane Richard.

 

 

Une des grosses nouvelles que vient d’annoncer le groupe est la création d’un service bancaire. Très attendue, l’offre d’Orange Bank sera lancée à la mi-mai, a déclaré  Thierry Martel, le directeur général de Groupama. Auparavant, une phase de test devrait être lancée entre mi-avril et mi-mai. Orange a pris 65% du capital de Groupama Banque pour créer Orange Bank avec l’ambition d’atteindre plus de deux millions de clients en France. De son côté, Groupama espère doubler le nombre de ses clients bancaires. Ils sont aujourd’hui 500.000. L’assureur mutualiste distribuera l’offre à son tour dans ses agences Gan et Groupama à partir du second semestre. L’offre de la banque mobile d’Orange devrait être innovante. «Elle comportera quelques innovations», a confirmé Thierry Martel, expliquant qu’une quarantaine de fintechs avaient travaillé à l’élaboration de l’offre. Certaines fonctions bancaires seront certainement automatisées, puisque la banque est dotée du programme d’intelligence artificielle Watson. La banque mobile sera dirigée par André Coisne, l’ancien directeur général de Bforbank, la banque en ligne du Crédit agricole. Orange avait dit, fin février, anticiper que le lancement d’ici l’été de son projet de banque mobile en France lui coûterait 100 millions d’euros en 2017, avec l’objectif d’atteindre l’équilibre d’ici cinq ans.

Stéphane Richard et Martin Bouygues (P-DG du groupe Bouygues) se seraient rencontrés début mars pour discuter de l’éventualité du rachat de Bouygues Telecom. Des modalités financières convenant aux deux parties auraient même été trouvées, à savoir un prix autour de 10 milliards d’euros. Patrick Drahi, le fondateur d’Altice (maison-mère de SFR), aurait, de son côté, été prêt à s’occuper de la finance du projet si l’Autorité de la concurrence posait un problème. Seulement voilà, le groupe a tenu à démentir l’information publiée par La Lettre de L’Expansion. Voici sa déclaration venant d’un court communiqué : Faisant suite à l’article de La Lettre de l’Expansion du lundi 13 mars « Orange-Bouygues : un accord en vue », Bouygues tient à démentir catégoriquement l’existence de discussions avec d’autres opérateurs en vue d’une consolidation du marché français des télécoms.

Allons-nous rester à quatre opérateurs en France ? Il semblerait que la réponse soit oui ; pour l’instant du moins. Il est bon de noter que Free et SFR auraient aussi profité du rachat de Bouygues Telecom par Orange puisqu’ils auraient récupéré des fréquences, des boutiques et/ou des clients. A suivre…

 

 

Une longue période d’incertitude pourrait toucher à sa fin…

 

 

Que voit-on sur le graphique ci-dessus pris sur ces cinq dernières années ?

Entre les mois de juillet 2013 et novembre 2015, le cours d’Orange a suivi une tendance nettement haussière, enregistrant au passage des variations en forme d’escalier, permettant au cours de l’action de s’apprécier de près de 160%, passant quasiment de 6 à 16 euros !

Ce qui apparaît comme très clair lors de cette longue phase ascendante du titre est l’alternance entre les vagues de hausse assez nettes et les phases de consolidation marquées, qui ont pris place sous fore de figures de continuations traditionnelles : triangles ou drapeau.

La hausse par étape du cours d’Orange vient donc confirmer la bonne santé du groupe sur ces dernières années. Le géant de la télécommunication connait cependant un ralentissement depuis l’enfoncement de l’oblique de support.

Cela fait donc près d’un an et demi qu’Orange est enfermée dans cette phase de consolidation sans tendance, bien qu’ayant retrouvé un tracé légèrement ascendant depuis août 2016. La configuration actuelle sera très déterminante car le cours est rentré dans un triangle qui pourrait aussi s’avérer être un biseau.

 

Pronostic & stratégie

L’incertitude règne sur l’action Orange. Il est difficile de trancher sur la configuration graphique actuelle. En revanche, les balises techniques à surveiller sont, elles, assez clairement identifiables :

  • Vers le haut, la zone de résistance clé se situe sur le seuil des 16 euros. Ce sera donc le niveau clé à surveiller à moyen-terme. Seul un franc passage au-dessus de cette barrière ouvrirait la voie à un nouveau véritable potentiel d’appréciation, qui devrait mener le titre vers de nouveaux plus-hauts.
  • Vers le bas en revanche, la moindre cassure du palier de soutien intermédiaire des 14 euros pourrait fortement remettre en cause le scénario haussier. Une correction majeure prendrait alors place en direction du niveau de support clé des 12,20 euros, voire pire selon le contexte et la conjoncture !

 

Comment optimiser sa stratégie en profitant de cette analyse ?

Il existe de nombreux moyens de jouer les mouvements de hausse ou de baisse en Bourse. Vous le savez désormais très bien, celui sur lequel nous nous sommes spécialisés se tourne vers les turbos, produits dérivés à fort effet de levier, qui s’adaptent extrêmement bien aux principes de l’analyse technique grâce à leur principale caractéristique : à savoir la barrière désactivante. Vous pouvez, à ce sujet, lire ou relire notre « dossier spécial turbos ».

De plus, il existe chez la plupart émetteurs des turbos permettant d’intervenir sur la variation de cette valeur phare du Cac 40. Par ailleurs, sachez que DT Turbo, en étroite collaboration avec les émetteurs en question, a désormais la possibilité d’obtenir des turbos sur commande, avec un délai de 24 heures seulement !

Voici, pour vous convaincre si besoin, le tableau des performances consolidées à la fin de ce premier trimestre 2017 du service :

 

Des résultats qui se passent de commentaires !

Nous rappelons d’ailleurs à ce sujet que nous affichons en permanence et en toute transparence ces performances sur la page d’accueil de notre site Dagher Trading.

Aussi, si vous souhaitez profiter de telles recommandations n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.

A bon entendeur…

Marc Dagher, avec l’aide de Benjamin Brothier

www.dtexpert.com

 

 

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