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SPECIAL INDICES – NBI : un indice méconnu qui se porte pourtant mieux que les autres !

Le NBI pour Nasdaq Biotechnology Index est un indice boursier américain focalisé sur les entreprises de biotechnologie (les biotechs) et, à moindre titre les entreprises pharmaceutiques.

Quels critères pour appartenir au NBI ?

Pour être éligible au NBI, une entreprise doit remplir plusieurs critères.

En voici les principaux :

  • Etre exclusivement cotée sur le Nasdaq.
  • Etre directement issue du secteur biotech ou pharmaceutique.
  • Avoir une capitalisation d’au moins 200 millions de dollars.
  • Avoir un volume journalier de transaction d’au moins 100.000 titres.

D’autres critères viennent s’ajouter mais ils sont de moindres importances.

L’indice a été créé le 1er novembre 1993, avec un niveau initial de 200 points ; il en compte 3.500 aujourd’hui. La composition des membres du NBI est revue 2 fois par an, en mai et novembre. A ce jour, jeudi 3 décembre, 142 entreprises sont membres du NBI. on notera que trois fois moins d’entreprises faisaient partie du NBI en 2013 ; ce qui témoigne d’un développement très rapide de l’indice.

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La composition du Nasdaq Biotechnology Index

Comme tous les indices, le NBI est un indice pondéré. A l’instar du Cac 40, dont les cinq plus grosses capitalisations (Total, Sanofi, L’Oréal, LVMH et BNP Paribas) représentent à elles seules environ 35% de l’indice français, on retrouve une configuration encore plus flagrante sur l’indice des biotechnologies américain, dont les cinq premières entreprises en termes de capitalisation et donc de poids indiciels sont :

 

  1. Amgen (8,65% de l’indice): fondée en 1980, Applied Molecular Genetics, le leader mondial du secteur, réalise un chiffre d’affaires de 20,1 milliards de dollars et un résultat net de 5,16 milliards de dollars sur l’année 2014. A noter qu’elle réalise 77% de son chiffre d’affaires en Europe. Amgen commercialise au total 16 produits, mais elle concentre l’essentiel de ses revenus sur 7 d’entre eux, principalement ceux luttant contre l’arthrose et les maladies inflammatoires.
  1. Regeneron (8,39% de l’indice): créée en 1988, Regeneron Pharmaceuticals réalise un chiffre d’affaires de 2,82 milliards de dollars et un résultat net de 348,07 millions de dollars en 2014. L’entreprise a annoncé cet été un partenariat avec le géant français Sanofi dans le domaine de la cancérologie pour la mise au point de traitements d’immunothérapie.
  1. Gilead (8,26% de l’indice): créée en 1987, Gilead Sciences a réalisé sur l’année 2014 un chiffre d’affaires de 24,47 milliards de dollars et un résultat net de 12,06 milliards de dollars. Elle commercialise actuellement 4 produits : 3 d’entre eux (l’Emriva, le Viread et le Truvada) agissent dans le traitement du VIH tandis que le Sovaldi est pris dans le cadre d’un traitement de l’hépatite C.
  1. Biogen (7,92% de l’indice): fondée en 2003 par la fusion de Biogen Inc. avec IDEC Pharma Corp, cette entreprise, spécialisée dans la lutte contre la sclérose en plaques, a réalisé sur l’exercice 2014 un chiffre d’affaires de 9,7 milliards de dollars, et un résultat net de 2,94 milliards de dollars.
  1. Celgene (7,67% de l’indice): fondée en 1986, Celgene Corporation est une entreprise dont la spécialisation est le traitement de cancers hématologiques (du sang, de la moelle osseuse ou des ganglions). Elle a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 7,64 milliards de dollars et un résultat net de 2 milliards de dollars.

Ainsi, on remarquera que ces 5 blue chips pèsent à elles seules plus de 40% de l’indice, pour à peine plus de 3,5% du nombre total des entreprises le composant.

Im Institut für Forstgenetik und Forstpflanzenzüchtung der Bundesforschungsanstalt für Forst- und Holzwirtschaft (BFH) im brandenburgischen Waldsieversdorf wird an einem Erlenspross die Schädigung durch den Schaderreger Phtophthora alni untersucht (Foto vom 06.12.2004). Die BFH hat die Aufgabe, wissenschaftliche Grundlagen als Entscheidungshilfen für legislative und administrative Aufgaben des Bundes zu erarbeiten. Im Institut in Waldsieversdorf sind derzeit 32 Mitarbeiter und sieben Wissenschaftler beschäftigt. Das Institut gliedert sich in vier Fachgebiete: Herkunftsforschung und Genressourcen, Ökologische Genetik, Züchtungs- und Resistenzforschung sowie die Biotechnologie und Molekulargenetik. Foto: Patrick Pleul ZB +++(c) dpa - Report+++

Des européennes obligées de traverser l’atlantique ?

L’évolution récente de la composition du Nasdaq met en avant l’envie des firmes européennes d’être cotées sur les indices américains, et ce pour des raisons purement pécuniaires, la levée de fonds y étant en effet plus avantageuse ? Ainsi, plus de 20 compagnies européennes ont décidé de se faire coter sur le marché américain ces deux dernières années.

A titre d’exemple, l’entreprise française DBV Technologies a réussi à lever 93 millions de dollars en cotant sur le Nasdaq cette année. Adam Kostly, responsable de la cotation des entreprises européennes sur le Nasdaq nous explique que 7 à 8 biotechs européennes ont prévu de lever des fonds par l’intermédiaire de la bourse de New York cette année. Ces dernières sont attirées par une plus forte demande des investisseurs américains dans ce secteur comparé à leurs homologues européens.

Aussi, l’expérience de DVB Tecnologies montre que les entreprises obtiennent une plus haute valorisation aux Etats-Unis. A titre d’exemple, DVB, avant d’être cotée sur le Nasdaq, pouvait s’échanger à 25€ l’action à Paris. L’action, une fois cotée à New York, est montée en flèche à 75€, permettant ainsi à la société française d’être valorisée à 1,3 milliard d’euros.

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Cette importante hausse des cours générale fait cependant craindre la formation d’une bulle sur le secteur, alors qu’en parallèle le nombre de biotechs présentes sur le marché augmente, profitant d’un environnement favorable pour se financer.

Après cette introduction fondamentale utile, regardons ce que nous disent les graphiques et concentrons-nous sur l’analyse technique de l’indice NBI…

 

Trois graphiques pour un scénario qui devrait rester haussier…

 

Une vision de long terme pour commencer…

 

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Que peut-on voir sur les graphiques de long terme ci-dessus ?

Nous constatons ici deux choses : d’abord, via le premier graphique surtout, que le secteur des biotechs affiche une très bonne santé, et reste solide, même en période de crise telle que celle de 2007-2009 ; ensuite, via le second graphique, qu’après avoir sous-performer le Nasdaq avant 2001, puis s’y être plus ou moins confondu jusqu’en 2012, le NBI affiche une nette surperformance de son homologue technologique depuis maintenant plus de trois ans !

Une vision de moyen terme pour continuer…

 

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Cette vision de moyen terme, prise depuis novembre 2008, nous montre en fait plusieurs choses assez intéressantes d’un point de vue technique :

  • Tout d’abord, la façon subjective qu’on peut avoir d’interpréter un canal. En effet, tandis que le canal bleu ciel laisse apparaître une tendance plutôt baissière, avec une franche cassure suivie d’un pullback actuel sur l’ancienne borne de soutien dudit canal, le canal bleu marine lui plaide pour une poursuite de la tendance haussière de fond, avec une borne de soutien toujours bien en place.
  • Ensuite, et notamment suite à la très forte déconvenue de la séance d’hier, dommage collatéral sans appel du discours du président de la BCE, on voit que l’ancienne oblique de résistance baissière en place depuis le dernier sommet pourrait faire désormais office de point d’appui en pullback et ainsi permettre aux cours de l’indice de rebondir à nouveau.
  • Enfin, ce graphique révèle deux balises très importantes à surveiller sur le MT : à la hausse, l’objectif situé autour de la zone clé des 5.000 points, correspondant à un mix entre les bornes supérieures de dex canaux ainsi qu’à un seuil psychologique traditionnel ; à la baisse, une invalidation sous le seuil de support majeur des 2.855 points correspondant à la fois à l’overlap de février 2014 et au retracement classique de Fibonacci de 61,8% de la dernière vague de hausse du mouvement initié en août 2011.

Et à plus court terme pour finir…

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Un zoom sur le plus court terme nous montre ici encore plus précisément le potentiel soutien en pullback sur la borne supérieure du dernier flag (drapeau) correctif. Par ailleurs, ce graphique permet de mettre en évidence deux autres balises techniques de plus CT qui sont les suivantes :

  • A la hausse: on surveillera la forte résistance située sur les 3.900 points et correspondant au pullback d’une ancienne oblique de soutien (en pointillés sur notre schéma).
  • A la baisse: on fera attention à la borne inférieure du large canal (en bleu ciel sur notre schéma) et qui se situe actuellement autour des 3.130 points.

Ces balises sont définitivement les niveaux clés à surveiller dans les prochaines semaines afin de déterminer de façon un peu plus précise une tendance à venir pour début 2016 sur cet indice phare du secteur biotechnologie mondial.

Quelles sont donc les conséquences d’une telle analyse ?

Pronostic :

Après la tornade induite par le discours de Draghi hier, la prudence reste de mise. Cependant, voici le scénario qui, techniquement, reste privilégié selon nous : tant que notre point pivot situé sur le support de canal des 3.130 points n’est pas nettement enfoncé, nous optons pour une reprise de la hausse avec un objectif principal autour des 3.900 points. Le franc dépassement de ce niveau ouvrirait par la suite la voie à une accélération en direction de la zone clé des 5.000 points (voir graphiques et analyses ci-dessus pour plus de précision sur lesdits niveaux).

Alternativement cependant, le net passage au-dessous des 3.130 points induirait très vraisemblablement une plus ample consolidation avec un test du fameux overlap clé situé sur le seuil des 2.855 points. Seul le franc enfoncement de ce niveau viendrait remettre plus sérieusement en cause la tendance haussière.

Comment optimiser sa stratégie en jouant ce scénario ?

Il existe de nombreux moyens de jouer les mouvements de hausse ou de baisse en Bourse. Vous le savez désormais très bien, celui sur lequel nous nous sommes spécialisés se tourne vers les turbos, produits dérivés à fort effet de levier, qui s’adaptent extrêmement bien aux principes de l’analyse technique grâce à leur principale caractéristique : à savoir la barrière désactivante. Vous pouvez, à ce sujet, lire ou relire notre « dossier spécial turbos ».

De plus, s’il n’existe pas de turbos permettant d’intervenir sur cet indice phare du secteur biotechnologie, il en existe sur les sociétés phares qui le composent. Par ailleurs, sachez que DT Turbo, en étroite collaboration avec les émetteurs en question, a désormais la possibilité d’obtenir des turbos sur commande, avec un délai de 24 heures seulement !

Pour l’heure, laissez-nous vous présenter l’évolution de notre portefeuille DT Turbo qui a pris 63% sur le S1 2015 consolidé :

DTT_PERF 2015_S1_XL

Ainsi que le tableau détaillé de nos 15 dernières recommandations :

DTT_BILAN_15 DER_2015

Des résultats qui se passent de commentaires !

Nous rappelons d’ailleurs à ce sujet que nous affichons en permanence et en toute transparence ces performances sur la page d’accueil de notre site Dagher Trading.

Aussi, si vous souhaitez profiter de telles recommandations n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée remise à jour récemment afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.

A bon entendeur…

Marc Dagher, avec l’aide de Jean-Christophe Cabiron

www.dtexpert.com

www.daghertrading.com

Suivez-nous sur Twitter : @daghertrading

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