Apple est la première capitalisation mondiale et sa croissance reste pourtant toujours soutenue. Depuis le début de l’année, la valeur de l’action gagne 17% réajustant son plus haut historique à 133,98 $ fin avril dernier.
Sur le plan stratégique, la firme de Cupertino agit comme une masse déstructurée captive de marchés aussi différentiés que prometteurs. Le directeur de stratégie numérique de BNP Paribas déclare : « Apple, comme les autres géants de l’électronique, n’a pas de religion : il est prêt à surfer sur tous les grands courants de consommation qui sont vus comme l’avenir de l’industrie. » Ainsi, si le marché de l’ordinateur, dont Apple est leader, signe un déclin de 2,4% sur l’exercice 2014, sa politique n’est pas tant de soutenir ce secteur que de se lancer sur d’autres marchés. Même si les rumeurs vont bon train, on sait que Tim Cook rencontre des P-DG du secteur automobile (Fiat principalement) et Tesla pour un projet d’Apple Car au nom prometteur de projet TITAN.
Après le secteur des objets connectés que Tim Cook aborde par le lancement de l’Apple Watch – secteur aux marges supérieures à tout autres produits du géant américain – la marque à la pomme s’intéresse au streaming, au payement NFC, aux énergies renouvelables en Chine, avec de coutumières grandes ambitions.
En effet, l’Apple Watch ne coûte à la production (sans prise en compte de la R&D importante) que 24% de son prix de vente et même si des difficultés de livraison entachent l’arrivée du produit sur le marché, après 1,7 millions de ventes fin avril aux Etats-Unis, l’entreprise espère en écouler plus de 20 millions sur l’année.
Dans le secteur multimédia, grâce à sa position stratégique pour la musique et les vidéos avec l’historique iTunes Store, l’entreprise souhaite concurrencer Netflix en modifiant sa politique de prix et en s’appuyant sur la technologie streaming. Pourtant plus cher car estimé à 30$ par mois, l’abonnement à ce nouveau service permettra aux utilisateurs un accès libre et illimité à l’ensemble des contenus médias que pourra capter Apple. Il va sans dire que sa trésorerie et son milliard d’abonnés iTunes jouera en sa faveur lors des négociations avec les maisons de productions.
Concernant la technologie NFC, l’Apple Pay fait déjà figure de référence et des rumeurs d’utilisation de ce service étendu à la ville de Las Vegas (casinos non compris apparemment) témoignent de la confiance en ce service qui équipe déjà le stade de l’Oracle Arena. Malgré la mauvaise publicité d’une escroquerie bancaire début 2015, 200 banques et établissements de crédit l’utilisent déjà et son arrivée en Europe vers 2016 est très attendue.
Enfin, Tim Cook, sur son compte Weibo (le Facebook chinois) dont la création a suscité un véritable buzz, déclare travailler avec d’importants partenaires pour la promotion et la mise en service d’énergies renouvelables sur cet énorme marché mondial. Cette stratégie a bien entendu des fins commerciales car les résultats de la firme dévoilés le lundi 27 avril sont boostés par la pénétration du marché chinois, dépassant même le consensus établi. Le chiffre d’affaire y a en effet progressé de 71%.
Cependant, les investisseurs restent inquiets concernant les ventes de l’Apple Watch. Si Apple, qui ne divulgue aucun chiffre, rassure en estimant le lancement « intéressant » et jugeant la demande toujours supérieure à l’offre, les difficultés de distributions que la firme traverse ainsi que le dollar fort qui entrave les exportations sont des facteurs d’attentes sur les marchés.
Aussi, Société Générale change sa position d’achat à une position de conservation. De plus, la guerre lancée par Ericsson aux Etats-Unis et en Europe concernant une violation des brevets que pratique Apple depuis l’arrêt des négociations avec le Suédois se durcit. Ce dernier exige jusqu’à l’interdiction de la vente d’iPhones. La plainte acceptée sera étudiée en fin d’année.
Si ces signaux sont de nature à décourager les nouveaux investisseurs, la plus grande majorité des spécialistes restent encore haussiers sur l’action avançant même l’objectif des 200 $. Carl Icahn, l’un des principaux actionnaires, juge l’action sous-évaluée et mal-comprise, l’évaluant personnellement à 216 $ en février dernier. Le financier de 76 ans annonce travailler sur un rapport approfondi du cours qui sera bientôt publié.
Maintenant, et comme à l’accoutumée, passons à la partie qui reste notre spécialité et observons le graphique des cours du géant mondial pour voir ce que l’avenir pourrait nous réserver techniquement parlant…
Une hausse imperturbable depuis plus de 17 ans !
GRAPHIQUE DE LONG TERME :
Que voit-on sur le graphique ci-dessus de ces 20 dernières années ?
- On y distingue d’abord une très nette tendance haussière qui aura tout de même permis au titre de prendre pas moins de 25.000% (oui, oui : vous ne faites pas d’erreur de lecture…) !
- On y voit également la force des overlaps (traits horizontaux bleu roi) qui soutiennent très nettement la tendance.
- On y remarque enfin des obliques de support ascendantes qui contiennent également les pressions vendeuses sur le titre.
On a donc pu, dans un premier temps, observer les forces techniques en présence qui permettent au géant à la pomme de garder un biais haussier de fond solide.
Il nous semble donc bon de nous attarder désormais à un zoom sur notre graphique afin d’y voir un peu plus clair sur le court terme…
GRAPHIQUE DE COURT TERME :
Comme on peut aisément le voir en faisant un zoom sur les cours d’Apple, le titre est, depuis un peu plus de deux ans maintenant, enfermé entres deux obliques ascendantes bien nettes et qu’on distingue facilement (ci-dessus en bleu marine) à l’aide des flèches rouges (pour l’oblique de résistance) et des flèches vertes (pour l’oblique de support).
Ainsi, nous pouvons constater que les cours sont en plein test de l’oblique de support, ce qui devrait donc plaider pour la reprise imminente de la fameuse tendance haussière du titre phare de la place américaine…
Quelles sont donc les conséquences d’une telle observation en termes de pronostic ?
– Pronostic :
Sans écarter une légère poursuite de la correction actuelle et tant que notre point pivot situé sur l’overlap des 119 dollars n’est pas nettement enfoncé, nous optons pour une reprise de la tendance haussière avec un premier objectif autour des 148,50 dollars. Le franc dépassement de ce premier objectif conduirait tout droit à l’oblique de résistance avec un second objectif dans la zone des 164 dollars.
Alternativement cependant, le net passage au-dessous des 119 dollars induirait une possibilité de correction plus conséquente en direction du premier support clé situé sur les 102,50 dollars (overlap de septembre 2014 et retracement de Fibonacci de 50% de la vague III). L’enfoncement de ce support engendrerait alors une dégradation vers les 74 dollars (overlap de septembre 2012) mais nous sommes encore loin de ce scénario pour le moins pessimiste.
– Strategy box :
Comment optimiser sa stratégie en jouant ce scénario ?
Il existe de nombreux moyens de jouer les mouvements de hausse ou de baisse en Bourse. Vous le savez désormais très bien, celui sur lequel nous nous sommes spécialisés se tourne vers les turbos, produits dérivés à fort effet de levier, qui s’adaptent extrêmement bien aux principes de l’analyse technique grâce à leur principale caractéristique : à savoir la barrière désactivante. Vous pouvez, à ce sujet, lire ou relire notre « dossier spécial turbos ».
De plus, il existe chez la plupart des émetteurs des turbos permettant d’intervenir sur ce titre phare de la place mondiale. Par ailleurs, sachez que DT Turbo, en étroite collaboration avec les émetteurs en question, a désormais la possibilité d’obtenir des turbos sur commande, avec un délai de 24 heures seulement !
Pour l’heure, laissez-nous vous présenter les bilans du T1 2015 consolidés de notre service de conseils clés en main DT Turbo :
Ainsi que l’évolution de notre portefeuille qui a pris 25% sur le même exercice :
Des tableaux qui se passent de commentaires !
Nous rappelons d’ailleurs à ce sujet que nous affichons en permanence et en toute transparence ces performances sur la page d’accueil de notre site Dagher Trading.
Aussi, si vous souhaitez profiter de telles recommandations n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée remise à jour récemment afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.
Nous vous remercions par ailleurs de votre confiance renouvelée et ferons tout pour continuer à vous satisfaire.
A bon entendeur…
Marc Dagher, avec l’aide de Quentin Winisdoerffer
Suivez-nous sur Twitter : @daghertrading