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FDJ : un modèle de réussite et une introduction en bourse exemplaire pour le vendeur de rêve national !

Quatre-vingt-huit ans après la naissance de la Loterie Nationale, qui avait pour but de venir en aide aux blessés de la Première Guerre mondiale, son héritière, la Française des Jeux, plus communément appelée FDJ, est devenue une des entreprises d’État majeures qui depuis seulement quelques mois est en partie passée dans les mains du privé. Malgré une situation sanitaire qui a frappé de plein fouet de nombreux secteurs, l’opérateur de jeux d’argent et de hasard met à nouveau en évidence la solidité de son modèle économique invulnérable à la crise sanitaire, parvenant à faire accroître son bénéfice net annuel sur la période.

 

L’histoire de la FDJ au fil des décennies

  • Années 1930-1940 : la naissance de la Loterie nationale

En 1933, l’État français crée la Loterie Nationale. Elle tire ses inspirations d’une loterie de l’association des « gueules cassées » qui avait pour but de venir en aide aux soldats blessés de la Première Guerre mondiale. Les bénéfices de la Loterie Nationale sont reversés aux victimes de la guerre. Le premier heureux gagnant de ce jeu se nomme Paul Bonhoure qui, le 7 novembre 1933, remportait la somme de 5 millions de francs.

  • Années 1950-1960 : un réseau commercial qui prend de l’ampleur

Au fil des années, la Loterie Nationale ne cesse de grandir. Dans les années 1960, elle prend de l’ampleur avec la création de tirages hebdomadaires et de tranches spéciales pour les jours de grandes occasions telles qu’à Noël, Pâques ou encore la Saint-Valentin. À ce jour, près d’un adulte français sur deux est client de cette loterie.

  • Années 1970 : la création du Loto

Au milieu des années 1970, le Loto voit le jour. Son premier tirage se passe à Paris, le 19 mai 1976. Cependant, les résultats enregistrés sont très décourageants avec un total de 73.680 bulletins enregistrés pour une somme de 50.600 francs. Alors qu’il n’était disponible que dans des points de vente situés en région parisienne, la Loterie Nationale va changer sa stratégie et l’importer dans toute la France, et va surtout essayer d’augmenter au maximum la visibilité du jeu. À son premier anniversaire en mai 1977, les retombées ne seront que positives : le record est atteint avec 7 millions de bulletins enregistrés par semaine. Le loto devient donc un véritable effet de mode et s’ancre parfaitement dans la société.

En 1979, l’État français crée la Société de la Loterie Nationale et du Loto National (SLNLN) qui est basée sur la redistribution des mises gagnées au profit de l’intérêt général et dont il va posséder 51% du capital.

  • Années 1980 : diversifier son activité

En 1983, la première loterie mixte qui comprend un coupon à gratter et un tirage est lancée sous le nom de « Tac-O-Tac ». Puis deux années plus tard, en 1985, sort le premier jeu de pronostics en France, le Loto sportif multisports. Le succès de ces deux nouveaux jeux est fulgurant et marque une étape majeure dans la modernité de la Loterie Nationale.

En 1989, la SLNLN est renommée France Loto et la part de l’État grandit en passant à 72% du capital.

  • Années 1990 : la Française des Jeux

C’est en 1991 que la France Loto devient la Française des Jeux. La même année apparaît le premier ticket à gratter relié à une émission de télévision. Une idée qui va révolutionner le monde des jeux à gratter et du loto. En plus de proposer de nouveaux jeux, la FDJ se modernise aussi à la télévision. L’ensemble des tirages bénéficient d’un coup de jeune : le présentateur laisse place à une voix off qui commente le tirage dans un décor plus sobre avec les fameuses boules bicolores. Le phénomène de la Française des Jeux est officiellement lancé.

De plus, elle crée sa Fondation d’entreprises au début des années 1990 qui mène son activité dans le milieu du mécénat sportif.

  • Années 2000 : la digitalisation d’un groupe

Après de nombreuses révolutions dans les années 1990, une décennie plus tard, la FDJ se met dans l’ère du temps en prenant un tournant digital avec la création de fdjeux.com. Ainsi, les Français découvrent le monde des jeux en ligne.

Une année après, l’EuroMillions est créé en partenariat avec huit autres pays européens.

  • Années 2010 : la volonté de créer une nouvelle FDJ

2010 marque l’année de l’ouverture à la concurrence et la régularisation du secteur des paris et jeux de hasard en ligne. Alors que les paris sportifs font peau neuve avec les sites ParionsSport et ParionsWeb, la FDJ souhaite faire une refonte afin de rester leader dans ce domaine. Aussi, en 2015, elle lance son projet FDJ2020 qui a pour but d’aider à la numérisation pour permettre à l’entreprise de rentrer totalement dans l’ère du numérique.

Comme lors de son projet initial, en 2018, la FDJ souhaite soutenir une nouvelle grande cause et ainsi créer les jeux « Mission Patrimoine » qui ont pour but de restaurer le patrimoine français en péril.

Enfin, le 21 novembre 2019, après de très nombreuses années en tant qu’opérateur numéro un dans le secteur des jeux d’argent et de hasard en France, la FDJ, dans le cadre de sa privatisation, annonce son introduction en bourse sur le marché d’Euronext à Paris.

 

Le leader français des jeux d’argent et de hasard

La FDJ est le premier opérateur de jeux d’argent en France, la deuxième loterie européenne et la quatrième mondiale. Elle compte vingt-cinq millions de joueurs en France soit environ un Français adulte sur deux. Elle ne cesse de se renouveler en proposant au grand public de nouveaux jeux. Aujourd’hui, elle compte à son actif plus de 85 jeux différents. En moyenne, un millionnaire ressort gagnant tous les deux jours. De plus, la FDJ représente le plus grand réseau de proximité en France avec plus de 30.000 points de vente différents sur l’ensemble du territoire. La contribution de la FDJ à l’économie française est très importante. Durant l’année 2020, elle a apporté 5,2 milliards d’euros au PIB français mais a aussi permis la création de 50.800 emplois.

Pour entraîner une digitalisation totale de l’entreprise, entre 2015 et 2020, la FDJ a investi la somme de 250 millions d’euros dans les systèmes informatiques (SI) de la société.


Le centre de données basé à Vitrolles renferme l’ensemble des opérations des jeux, représentant 4 milliards de transactions annuelles, soit jusqu’à 1.000 transactions à la seconde. Cette même base de données enregistre plus de 17 milliards d’euros de flux financiers par an.


Ces investissements dans les SI offrent aussi une sécurité optimale de l’ensemble de ces échanges, entièrement cryptés et inatteignables.

 

Quelques chiffres de l’activité de la FDJ sur l’année 2020

Malgré une période lourdement marquée par le contexte sanitaire, La FDJ a réussi à tirer son épingle du jeu lors du premier trimestre 2021. L’opérateur de jeux d’argent a enregistré des mises [de joueurs] en hausse de 11,8% sur un an représentant 4,6 milliards d’euros et un chiffre d’affaires également en augmentation de 5,2%, soit 538 millions d’euros. « La crise sanitaire a eu un fort impact sur notre activité, en particulier au premier semestre », a affirmé la PDG de la FDJ, Stéphane Pallez, « mais la bonne reprise enregistrée au second semestre, associée à la réactivité du groupe et à la pertinence de sa stratégie digitale, ont permis de préserver notre performance et nos résultats annuels » conclut-il.

 

Un engagement solidaire

Depuis sa création, la FDJ soutient de nombreuses causes d’intérêt général. En 2019, 3,9 milliards d’euros ont été reversés à l’État et/ou à la collectivité.

La Fondation d’entreprises FDJ possède un apport qui s’élève à 18 millions d’euros sur une période de cinq ans : de 2018 à 2022. Ses actions ont pour but de développer l’égalité des chances, notamment dans l’insertion pour des personnes en difficulté et dans le domaine de l’éducation. Lors de l’année 2019, près de cent projets ont pu être financés.

Depuis 2018, grâce à son offre de jeux appelé « Mission Patrimoine », la FDJ a reversé plus de 20 millions d’euros à la Fondation du patrimoine et a ainsi permis d’initier la rénovation de 390 chantiers de monuments du patrimoine français.

Principal acteur dans le domaine du sport français, en 2019, la FDJ a contribué à hauteur de 89 millions d’euros au budget de l’Agence Nationale du Sport soit environ près d’un tiers de son budget global.

Enfin, en mars 2020, le groupe FDJ a versé la somme d’un million d’euros à l’alliance « Tous unis contre le virus » afin de lutter contre la Covid-19 en faveur du personnel soignant, de la recherche pour le vaccin et de l’accompagnement des plus démunis face au virus.

 

Une introduction en Bourse réussie

Près de deux ans après l’introduction en bourse, l’État français a distribué le 25 mai dernier plus de 2,7 millions d’actions gratuites FDJ aux actionnaires particuliers ayant participé à la privatisation de l’entreprise et gardé leurs titres au moins dix-huit mois. Cette opération s’élève à une action attribuée pour dix actions détenues. L’engagement remonte à un arrêté datant du 6 novembre 2019.

Lors de son introduction en bourse, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances s’était en effet engagé à attribuer des actions gratuites aux actionnaires particuliers afin de les inciter à soutenir l’entreprise mais aussi les récompenser pour leur soutien. Un engagement qui a attiré les foules, près d’un demi-million de souscripteurs individuels ont soutenu la société. À l’issue de cette opération, l’État détient actuellement 20,5% du capital de l’entreprise et 28,4% des droits de vote contre respectivement 22% et 30% auparavant.

Lors de son premier jour de cotation, la FDJ avait effectué un très bon démarrage en ouvrant en hausse de plus de 17% à la Bourse de Paris. S’ensuivit une belle avancée, stoppée nette par la crise sanitaire et son impact boursier général, qui a eu lieu entre fin février et mi-mars 2020. Il n’aura cependant fallu que deux mois au titre pour revenir au-dessus de ses plus-hauts d’avant crise, fin mai 2020.

Depuis, la valeur ne cesse d’augmenter et se rapproche aujourd’hui du seuil symbolique des 50 euros, soit plus du double de son prix d’ouverture à 23 euros. Même sans le bonus octroyé par le ministre des Finances, les actionnaires ont fait une bonne affaire en participant à son introduction en bourse. Alors que sur la même période, le Cac 40 n’a progressé que de 8,6%, les particuliers ont vu le cours de leur action augmenter de 115% environ. Et comme, malgré la situation pandémique, une hausse a été enregistrée au niveau de ses bénéfices sur l’année 2020, la FDJ a fait le choix de revaloriser son dividende. Elle va verser 0,90 euro par action en 2021, soit le double de 2020, où elle avait versé 0,45 euro de dividende.

 

  • FDJ (daily)

La FDJ est une histoire récente en bourse puisque son introduction date de novembre 2019. Le manque d’historique ne permet qu’une analyse technique approximative pour le moment. Aussi, après avoir fortement corrigé à la suite de la pandémie, le titre FDJ évolue dans une dynamique très haussière sur des records historiques, largement au-dessus de ses niveaux d’avant crise. En effet, depuis son point bas de mars 2020, l’action a gagné près de 170%.

Les moyennes mobiles font office de support pour le cours de bourse et progressent de manière croissante militant pour une nouvelle jambe de hausse. De plus, le niveau actuel du RSI s’élève à 87, historiquement, cet indicateur technique a déjà connu un niveau de surachat aussi élevé en février 2020. Attention, un retour vers les 91 correspondrait à un seuil d’alerte pouvant entraîner une vive correction.

Nous gardons un avis positif sur la valeur, avec en ligne de mire un objectif de projection à 50,78€ (premier trait vert) en amont d’une accélération vers les 56,12€ (second trait vert). Alternativement, la franche cassure de notre point pivot des 45,37€ (trait bleu) conduirait à une tension baissière avec un retour sur la zone support des 42,58€ (premier trait rouge) dans un premier temps et dans un second temps vers les 38,35€ (second trait rouge).

 

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Réalisé par Roxane Bass, avec l’aide de Marc Dagher

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