Début 2015 : l’heure des bilans, avant celle des pronostics.
Avant toute chose cependant, en préambule à cet article et comme chaque année désormais, permettez-moi de vous souhaiter à tous une excellente nouvelle Année. Qu’elle vous amène surtout paix et sérénité dans votre vie en général et, cerise sur le gâteau : prospérité dans votre portefeuille. L’occasion pour moi de vous remercier également car désormais chaque année qui passe scelle un peu plus la confirmation du succès de la création de Dagher Trading.
Nous espérons donc continuer à vous compter de plus en plus nombreux dans nos rangs. Soyez certains que nous ferons tout pour vous satisfaire et faire en sorte que 2015 soit meilleure encore que 2014 !
A ce sujet, et comme chaque année désormais, nous tenions à aborder ici trois points importants avant de passer à notre rituel de l’analyse annuelle de notre cher indice national. Ces trois points peuvent se définir de la façon suivante :
- Améliorations effectuées de 2013 à 2014
- Bilan et conclusions de l’exercice 2014
- Nouveautés et perspectives pour 2015
Améliorations effectuées de 2013 à 2014
Comme nous aimons la transparence, nous aimons aussi l’engagement.
Voici donc une liste de points sur lesquels nous nous étions engagés d’agir cette année et que nous avons donc respectés :
- Proposer une aide au money-management à nos abonnés qui ont exprimé le désir d’être assistés en la matière : selon la taille de leur portefeuille et leur appétence au risque, mise en place d’une stratégie adaptée avec des pourcentages modulables selon les conseils.
- Intégrer un degré de conviction dans nos alertes qui a pu donc permettre à ceux qui le souhaitaient d’investir différemment sur chacune de nos recommandations.
- Travailler en partenariat direct et réactif avec les émetteurs ce qui a permis d’élargir la gamme des sous-jacents et des produits proposés et d’obtenir des turbos « sur mesure » avec le choix notamment des barrières et des échéances.
- Mettre en place des stops glissants permettant la sauvegarde d’un capital minimum, voire d’un gain important, tout en profitant de la poursuite éventuelle de notre scénario anticipé (comme par exemple sur les exemples de CGG).
Vous trouverez donc plus bas dans votre lecture la liste de nos nouveaux engagements pour cet exercice 2015, ainsi que des nouveaux points d’amélioration.
Bilan et conclusions de l’exercice 2014
Inutile à nouveau de faire ici des détours, le bilan à l’issue de 2014 est à nouveau très bon pour nous.
Il est bon parce que cette année aura d’abord vu Dagher Trading se confirmer comme un acteur majeur de l’analyse technique sue la place financière, et ce dans un contexte qu’il n’est pas nécessaire de vous rappeler toujours difficile ; il est bon parce que les choses ont évolué dans le bon sens, tant au niveau de nos partenariats que de nos lecteurs, clients et abonnés ; il est bon parce que nos performances sur notre service phare DT Turbo (*) restent non seulement bonnes mais les meilleures du marché, et ce malgré des périodes hélas inévitables de déconvenue (rappelons à ce sujet que nous restons les seuls à afficher sur notre site les résultats réels de chacun de nos services) que nous allons une fois encore utiliser afin de continuer à nous améliorer ; il est bon parce que nous sommes en pleine croissance tandis que certains de nos concurrents ont dû mettre la clé sous la porte ; il est bon enfin parce qu’à l’aube de 2015, nous avons encore de très nombreux projets qui nous tiennent à cœur et qui iront dans le sens de notre dynamique et de notre perfectionnement, comme vous allez pouvoir le découvrir ci-après.
(*) Bilan consolidé du service DT Turbo sur l’exercice 2014 :
Si la majeure partie de nos abonnés restent fidèles et satisfaits, il y a également des gens déçus, parfois à tort, parfois à raison. Tout dépend de leur timing d’arriver au sein de notre service. A ceux-là aussi et surtout, nous tenions à témoigner notre compréhension ainsi que notre estime, tout en leur rappelant qu’un bon money-management se mesure sur la durée. Et c’est d’ailleurs l’un des axes de développement et d’amélioration que nous avons décidé de poursuivre cette année : aider nos abonnés à mettre en place non seulement de bonnes stratégies mais aussi un bon principe de money-management, afin de les assister au mieux dans la gestion de leur portefeuille, en fonction de la taille de celui-ci, de leur profil d’investisseur et de leur tolérance au risque.
Ce qui nous permet donc d’aborder le paragraphe suivant avec une transition idéale…
Nouveautés et perspectives pour 2015
Les principales nouveautés de cette année sont des nouveautés de choix, comme vous allez pouvoir le constater dans la liste suivante :
- Vous l’avez peut-être remarqué sur notre carte de vœux, nous lançons DT Expert courant janvier. Il s’agit d’un site complémentaire à notre site actuel, qui sera davantage orienté sur la partie actualité avec de nombreuses vidéos, des tutoriels, une revue de presse, nos dernières publications, etc.
- En parallèle, nous lançons un nouveau service courant janvier également, dont la forme ressemblera beaucoup à notre actuel DT Turbo (pour ceux qui le connaissent), et totalement complémentaire puisqu’il s’agira d’un service de conseils « clé-en-main » sur le marché des devises (Forex ou encore FX pour les connaisseurs), DT Forex. Ce marché de gré à gré offre en effet de multiples possibilités et présente également une alternative parfaite à des baisses de tendances sur les autres classes d’actifs. Il n’est cependant pas à mettre en toutes les mains, et c’est pourquoi nous avons voulu lui dédier un service à part.
Ce service sera géré par notre nouveau collaborateur, Cyril Berkouk, ancien analyste responsable du marché US et du Forex chez Trading Central, qui nous fait le plaisir de nous rejoindre dès cette année. Pour les modalités d’inscription, les tarifs et la date de lancement précise, vous en saurez davantage en temps voulu.
- Ensuite, nous allons remettre l’accent sur nos formations. Comme vous avez pu le constater, de nombreux partenaires, acteurs majeurs du secteur des produits boursiers en France et dans le monde, nous font de plus en plus confiance. Nous avons ainsi multiplié les conférences ou autres webinaires (conférences via internet) ainsi que les présentations lors de divers salons. Notre objectif étant ici très clair : transmettre au maximum notre savoir-faire et notre valeur ajoutée e la matière afin de vous éduquer au mieux à des produits ou méthodes que vous pouvez encore sans doute ignorer et qui, pourtant, pourraient vous être fort bénéfiques et vous permettre de gagner de l’argent.
- Enfin, nous allons également nous développer davantage à l’international, afin là encore de vous faire profiter d’un savoir-faire plus étendu, notamment via des places européennes encore un peu en avance sur la notre, et qui nous apporteront une véritable plus-value à travers d’autres angles de vue.
Ainsi, comme vous le voyez, les perspectives s’annoncent plutôt très bonnes pour cette nouvelle année que nous sommes par avance ravis de passer à vos côtés, et au cours de laquelle nous ferons encore tout pour vous satisfaire et vous aider dans la gestion de votre patrimoine – exercice que l’on sait délicat par les temps qui courent, mais qui ne nous effraie toujours pas pour autant. Au contraire !
Et voici, avec une nouvelle transition naturelle, que nous allons maintenant passer à notre traditionnelle analyse annuelle du CAC 40 et de nos pronostics pour 2015…
Un point global et fondamental en préambule
Avant de passer à la partie que nous affectionnons particulièrement et qui reste notre spécialité (à savoir l’étude du graphe) voici un préambule qui, une fois encore, nous semble intéressant : conjoncturellement parlant, nous avons beau réfléchir, nous ne voyons vraiment pas comment se réjouir, ni même garder un quelconque optimisme. Les perspectives et prévisions de « croissance » de la zone euro sont tout sauf encourageantes, on annonce la récession et les antagonismes restent vifs. Par ailleurs, nous ne ferons aucune polémique sur notre gouvernement actuel, d’autres s’en chargent et s’en chargeront bien mieux que nous, mais nous n’en pensons bien évidemment pas moins. Tout en nuançant un peu et en élargissant le problème qui ne saurait, malgré tout, n’être que national. Evidemment.
Par ailleurs, pour bien entamer 2015, il nous semblait bon d’aborder avec vous cinq leviers boursiers qui devraient encore agiter la manne financière en ce début de nouvelle année. Ces cinq leviers sont donc les suivants :
- Premier point : la crise ukrainienne n’est évidemment pas terminée mais une nouvelle rencontre entre Poutine, Merkel, Porochenko et Hollande se tiendra le 15 janvier à Astana, au Kazakhstan. Cette rencontre pourrait déboucher sur un nouveau geste entre les deux camps, suite à l’échange massif de prisonniers ces derniers jours. En somme, gardons un œil sur la situation en Ukraine.
- Deuxième point : évidemment en lien avec le précédent, la crise économique en Russie (du fait des sanctions occidentales et de la chute des cours de l’or noir) est sans aucun doute l’un des leviers les plus récents et qui n’a pas encore exprimé tout son « potentiel » sur les marchés financiers.
- Troisième point : à l’instar de 2014, et plus encore, nous vous invitons à surveiller de près l’évolution des risques déflationnistes au sein de la zone euro. Dans la droite lignée de ce levier, nous aurons l’occasion de longuement couvrir les premiers pas du QE (Quantitative Easing, ou la fameuse politique de planche à billets) dès les premières semaines de 2015. Plus que jamais, la politique de la Banque centrale européenne sera à surveiller de près. Sans trop d’illusion.
- Quatrième point : l’échec retentissant des Abenomics, les fameuses mesures de relance économique du Premier ministre nippon Shinzo Abe, sera à l’honneur en 2015. Il est encore trop tôt pour s’exprimer sur les chiffres attendus mais un prolongement de cet échec courant 2015 aurait de très lourdes conséquences sur la croissance et les places boursières mondiales. La troisième puissance économique mondiale inquiète, et pour cause : la dévaluation massive du Yen semble détériorer, plus qu’autre chose, la réalité économique de l’archipel.
- Cinquième point : le relèvement des taux américains. Particulièrement attendu pour la fin du premier trimestre 2015, voire le début du deuxième trimestre, ce dossier est littéralement explosif. Personne ne peut prévoir les conséquences exactes d’un tel relèvement. La seule chose certaine à ce niveau étant que les marchés seront profondément agités par cette action rare mais surtout inédite depuis le début de la crise des subprimes (été 2007).
Voilà donc nos cinq leviers, nos cinq nœuds de nervosité et de volatilité boursière à surveiller en urgence lors des prochaines semaines.
Pour être moins en surface, voici ce que nous pensons et/ou savons : l’économie mondiale est asphyxiée, et particulièrement en Europe. Six ans après le début de la Grande Récession, le PIB de la zone euro est toujours inférieur à son niveau d’avant-crise. La reprise observée depuis la fin de l’année 2009 aura été insuffisante pour compenser les pertes subies. Surtout, la zone euro plonge de nouveau en récession depuis la fin de l’année 2011. La principale explication de cette situation tient à la stratégie budgétaire menée par l’ensemble des États membres. En souhaitant rapidement ramener des déficits budgétaires vers le seuil de 3%, les pays de la zone euro ont mis en œuvre, de vastes plans d’économies budgétaires. Ce faisant, ils ont freiné l’activité, à la fois via la baisse conjuguée de la demande interne et de la demande adressée. En effet, la baisse de la demande intérieure dans un pays de la zone euro réduit ses importations, ce qui freine la croissance de ses partenaires et agit donc en retour sur sa croissance.
Aussi, et quelles que soient les actions mises en place par la BCE, le spectre de la récession et du chômage ne pourra pas épargner l’Europe. Le souci est que les paradoxes économiques répondent désormais à l’adage du chat qui se mord la queue : la rigueur est nécessaire, mais ne favorise naturellement pas la croissance. Comment sortir de ce cercle vicieux ? C’est là la véritable question. Il faudrait pour ce faire des changements de fond, de véritables réformes, de grands remaniements, des remises en question intelligentes… bref, tout un ensemble de choses qui ne semblent absolument pas à la portée des dirigeants actuels. Et ce, quels qu’ils soient. Une redistribution de la géographie économique mondiale paraît donc de plus en plus inévitable et se fera au profit de nombreux pays émergents, et au détriment de l’Europe, voire de l’Occident. Affaire à suivre…
Passons maintenant et sans transition cette fois à notre spécialisation : la partie technique et l’analyse graphique.
Les velléités haussières peuvent-elles encore nous surprendre cette année ?
En préambule, quid du bilan 2014 ? Si l’on s’en tient à la simple observation du niveau des cours, on pourrait dire que celui-ci est flat (en VF « stable ») puisque le CAC n’aura finalement quasiment pas bougé, clôturant l’exercice 2014 à une vingtaine de points de la clôture de l’exercice 2013. De là à dire qu’il ne s’est rien passé cette année, il y a un grand pas que nous ne franchirons pas.
En effet, tout au long d’une année en dents de scie, marquée notamment de quelques tensions géopolitiques (Ukraine, Iran, etc.), de multiplication de QE (comprenez Quantitative Easing, ou politique de la planche à billets) par les banques centrales et, plus récemment, par une forte chute des cours du pétrole, l’indice phare de la place parisienne a évolué péniblement, avec une hausse poussive lors du premier semestre, avant une baisse d’amplitude nettement plus volatile lors du second semestre, pour revenir donc quasiment à son point de départ.
On notera ici que l’Europe en général et la France en particulier dénotent de leurs camarades d’outre-Atlantique ou asiatique : si l’Allemagne s’en sort en effet un tout petit peu mieux avec un Dax qui clôture l’année à près de +3%, le Nikkei lui termine 2014 à plus de +7% tandis que le trio majeur américain signe un bilan annuel bien plus honorable, malgré un Dow Jones relativement en retard à tout de même +7,5%, le S&P500 termine à +11,4% tandis que la première marche du podium est détenue aisément par les valeurs technologiques et un Nasdaq 100 qui s’offre une année à +18% tout de même !
Regardons maintenant le graphique remis à jour en base hebdomadaire :
Alors, que voit-on sur ce graphique qu’il nous semble bon de souligner ?
- Tout d’abord, une vision panoramique sur les 15 dernières années permet de voir très clairement que, depuis mars 2009, le CAC a perdu toute velléité de véritable tendance. En effet, on constate bien, avant cette date, des mouvements nets, qu’ils soient haussiers (avant septembre 2000 et entre mars 2003 et l’été 2007) ou baissiers (de septembre 2000 à mars 2003 puis de l’été 2007 à mars 2009).
- Ensuite, le deuxième élément clef se trouve du côté des indicateurs techniques et plus particulièrement du RSI hebdomadaire qui continue de rester sous une forte résistance horizontale autour des 60%, élément d’autant plus intéressant que le back-testing nous montre à quel point cette zone est efficace au sujet des tendances de fond pour l’évolution de l’indice phare de la place parisienne.
- Enfin, le troisième et dernier élément clef réside dans la configuration même du graphique sur le long terme. Pour que le point bas de mars 2009 puisse techniquement être un point de retournement, il faudra alors envisager un décompte très fortement haussier, puisqu’il s’agirait dès lors d’une reprise en 1-2/1-2. Ainsi, il se pourrait encore que la phase de rebond initiée en mars 2009 ne reste qu’un répit au sein du grand retournement de l’été 2007. Aussi conséquent ce répit soit-il. Reste à trancher en fonction du décalage Europe / Etats-Unis notamment.
Quid de la hausse actuelle ?
Maintenant cette analyse de long terme faite, attardons-nous plus en détails à la hausse actuelle, et voyons ce qu’elle peut techniquement signifier et nous inspirer.
Ce qu’on remarque avant tout est ce désormais fameux canal haussier en place depuis le point bas de septembre 2011 et au sein duquel le CAC continue d’évoluer aujourd’hui, après pourtant de fortes chutes qui n’ont pas eu raison pour autant de la borne inférieure dudit canal.
A ce propos, nous avons décortiqué pour vous les dernières violentes tergiversations de l’indice parisien.
Qu’on ne se fasse aucune illusion, la très forte correction qui a fait perdre pas moins de 800 points au CAC entre juin et mi-octobre derniers n’a laissé absolument personne indemnes ! Ceci s’explique notamment par le rebond technique intermédiaire qui avait permis à l’indice de reprendre tout de même 400 points avant de rechuter sévèrement.
Pourquoi une telle configuration était-elle juste ingérable et assassine ?
Pour mieux le comprendre, mettons-nous en situation réelle : nous sommes donc en juin 2014 et, contre toute attente encore, le CAC atteignait les 4.600 points, niveau qu’il n’avait plus revu depuis six ans en arrière, soit en juin 2008.
Et maintenant, essayons d’envisager les différentes prises de positions possibles selon chaque stratégie et leurs conséquences :
- Phase 1 – entre début juin et début août derniers (vague A) : le CAC a perdu pas moins de 500 points, soit environ 11%, tombant de sa zone de résistance clé des 4.600 à son seuil d’overlap majeur des 4.100 points.
Pour les Bulls (traduire « Taureaux », symbole de la hausse aux Etats-Unis) : la stratégie consistait donc à profiter de ce nouvel élan haussier. En effet, si on regarde depuis septembre 2011 ou, plus précisément, depuis juin 2012, le CAC poursuivait bien son ascension, malgré parfois de fortes corrections intermédiaires qui ne venaient pas remettre en cause la tendance globale (on pense surtout à la chute nette de 500 points en juin 2013). Il est très intéressant de signaler qu’ici, ladite chute est venue trouver un point de soutien majeur sur le fameux overlap de l’époque, situé alors sur les 3.600 points. Celui-ci a donc su contenir les pourtant très fortes pressions vendeuses et permis à l’indice national de redécoller vers de nouveaux plus-hauts. Or, ce qui s’est passé cet été commençait rigoureusement de la même façon (!) avec cette première vague de baisse violente qui a non seulement elle aussi fait perdre 500 points au CAC mais, de surcroît, est venue s’arrêter sur le nouvel overlap des 4.100 points ! Deux similitudes frappantes qui ne pouvaient pas passer inaperçues pour tout habitué des marchés. Ainsi, alors que certains avaient sans doute laissé déjà quelques plumes dans la baisse, ils n’étaient pas alors question de crier au retournement tant redouté devant un tel schéma technique ! Parmi donc les plus coriaces, dont nous avons fait partie, la plupart des positions baissières étaient maintenues, voire chez certains même renforcées avec le test des 4.100. Parmi les autres, il y avait des allègements, voire quelques déserteurs du camp des
Bulls pour celui des Bears (traduire « Ours », symbole de la baisse aux Etats-Unis). Pour ces-derniers en effet, cette première vague de baisse se trouvait être opportune, voire inespérée, et ils ont été assez nombreux à revenir en masse sur le marché pour anticiper ce qu’ils pensaient alors être le fameux retournement tant attendu…
- Phase 2 – entre début août et début septembre derniers (vague B) : l’indice national a repris pas moins de 400 points pour revenir jusqu’à son seuil des 4.500, s’adjugeant ainsi près de 10% de rebond.
Naturellement, un tel rebond après une telle chute ne venait que rappeler les événements de juin 2013 et tout à la fois redonner espoir aux Taureaux tout en mettant sérieusement à mal les Ours. Ces-derniers pourtant avaient, en partie, cru bon de profiter du début du rebond pour se repositionner ou se renforcer à la baisse, tandis que les optimistes repartaient de plus bel à l’achat ! Si vous avez bien suivi, l’état des lieux début septembre dernier était déjà catastrophique, et bon nombre d’investisseurs étaient alors plus que chahuté, voire même totalement rincés (pour reprendre un terme de notre jargon boursier) : entre les optimistes échaudés, et les pessimistes assommés par l’effet « portes de saloon »…
- Phase 3 – entre début septembre et mi-octobre derniers (vague C) : le CAC a à nouveau subi une sévère dégradation, tombant cette fois des 4.500 jusqu’aux 3.800 points, accusant ainsi une perte de pas moins de 700 points, soit plus de 15%.
C’est donc courant septembre que les choses se sont à nouveau gâtées. Certes, on pouvait d’abord croire à une simple digestion de cet première vague de reprise, digestion là encore meurtrière pour les Bulls, qui voyaient bien sûr ici l’occasion de se renforcer… à tort. Quant aux Bears, une bonne partie d’entre eux avaient subi de plein fouet le précédent rebond, et seuls quelques vaillants téméraires restaient en place, solidement accrochés à la barre du navire en pleine tempête. La suite immédiate leur donna raison, puisque la vague de baisse allait se faire sans appel, enfonçant nettement les 4.100, et balayant tout sur son passage ! Tout, oui, notamment les dernières velléités des Taureaux. Dans le camp des Ours, il y avait d’un côté les irréductibles qui se mettaient à crier victoire, et les autres, un peu sonné, qui s’en voulaient de ne pas avoir tenu bon dans leur directionnel. Là encore, l’état des lieux de la toile financière ne faisait qu’empirer, et les rescapés se faisaient alors plus que peau de chagrin.
- Phase 4 – entre mi-octobre et début décembre : l’indice phare de la place parisienne a nettement repris du poil de la bête, revenant au-dessus des 4.400 points, affichant un bond de plus de 600 points, soit un peu plus de 15% de recouvrés.
Est-il bien utile de dire ici que de tels mouvements n’avaient donc épargné personne, et que les derniers survivants étaient alors ici de véritables miraculés ? Les pauvres Bears se voyaient en effet totalement balayés avec notamment le repassage au-dessus des 4.100 tandis que les Bulls, prudents, ont mis du temps à revenir en scène, malgré le rebond sur les 3.800 qui correspondait à la incroyablement à la borne inférieure du large canal haussier dont on vous parle depuis des années maintenant chez DT Turbo. Nous avons su pourtant faire partie de ceux-là, et il nous semblait normal de le mettre ici en avant.
- Phase 5 – entre début décembre et mi-décembre : notre indice national a subi une forte rechute qui l’a emmené tout droit vers la borne inférieure du large canal ascendant autour des 3.925 points, marquant une perte de 500 points, soit un peu plus de 11% de perdus en deux semaines.
Vous l’aurez deviné ici de vous-même, les Bulls reprennent une rouste, tandis que les Bears craintifs s’en veulent, pendant que les autres recommencent à espérer. De toute façon, c’est la véritable cacophonie, les portes de saloon pour 95% des gens, et des conditions de marché dignes d’un tsunami pour un marin !
- Phase 6 – depuis mi-décembre, donc : dans la mouvance des Etats-Unis, les indices se reprennent à nouveau et notre CAC se voit reprendre près de 375 points, soit un peu moins de 10% de récupérés en quelques jours !
Autant dire, ça en devient presque comique tellement les zigzags sont aussi violents que totalement imprévisibles, sauf à être devin et/ou chanceux. Ainsi, la plupart des intervenants, échaudés, se sont tenus à l’écart tandis que d’autres, plus courageux, ont tenté soit de maintenir leurs positions contre vents et marées, soit de surfer sur les vagues incessantes, y laissant bien souvent de très nombreuses plumes au passage…
Pronostic et niveaux à surveiller
Vous l’aurez bien compris avec notre analyse détaillée et notre graphique ci-dessus, nous restons haussiers sur le court terme mais très prudents sur le plus long terme.
Comme on a pu le voir, le CAC est scrupuleusement resté au sein de son large canal ascendant en place depuis septembre 2011, venant flirter avec la borne inférieure dudit canal à deux reprises et ce après des chutes pourtant assez violentes. C’est la raison pour laquelle le point pivot à surveiller sur le début 2015 se trouvera autour de la zone des 4.000 points (3.975 précisément). La franche cassure de ce palier clé serait en effet de fort mauvais augure pour notre indice national puisque le prochain soutien technique se situera sur le fameux overlap des 3.600 points, pas avant.
Cependant, tant que les 3.975 tiendront, l’exercice 2015 pourrait être témoin d’une nouvelle phase haussière qui mènerait dans un premier temps le CAC sur le palier de résistance majeure des 5.000 points : niveau correspondant à la fois à la borne supérieure du même canal et à la fois à un seuil psychologique important. Scénario à confirmer avec le dépassement de la résistance intermédiaire des 4.600 néanmoins.
Enfin, et à plus long terme, une tendance plus marquée à la hausse ou à la baisse pourrait mener respectivement vers les zones clés des 5.600 ou des 3.300 points, mais nous n’en sommes pas – encore – là !
Et en termes de stratégies : comment s’en sortir ?
Il existe de nombreux moyens de jouer les mouvements de hausse ou de baisse en Bourse. Vous le savez désormais très bien, celui sur lequel nous nous sommes spécialisés se tourne vers les turbos, produits dérivés à fort effet de levier, qui s’adaptent extrêmement bien aux principes de l’analyse technique grâce à leur principale caractéristique : à savoir la barrière désactivante. Vous pouvez, à ce sujet, lire ou relire notre « dossier spécial turbos ».
Pour l’heure, laissez-nous vous présenter à nouveau le bilan consolidé de l’exercice 2014 de notre service de conseils clé-en-main DT Turbo :
Un tableau qui se passe de commentaires !
Aussi, si vous souhaitez profiter de telles recommandations n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.
D’ici là, nous vous souhaitons à nouveau à tous une excellente année 2015, qu’elle vous apporte le meilleur et vous soit bénéfique en tous points, tant personnels que professionnels. Que les choix et projets que vous aurez à faire et que vous ferez aillent dans le bon sens en cette période que l’on sait tous difficile en général et pour l’économie en particulier.
Nous vous remercions par ailleurs de votre confiance renouvelée et ferons tout pour continuer à vous satisfaire en 2015.
A bon entendeur…
Marc Dagher
Twitter : @DagherTrading