Oui, je n’ai pas pour habitude de passer outre-Atlantique dans mes analyses, mais ça m’arrive de temps en temps.
Aussi, il semble évident que la corrélation entre les indices européens et leurs confrères américains n’est plus à prouver ; tout en n’étant pas non plus toujours flagrante.
Je m’explique : si, dans les grandes tendances, on a souvent des accointances, il arrive que des décalages s’opèrent sur les retournements majeurs.
En effet, si l’on observe les grandes inflexions de marché depuis les années 2000, on remarquera que :
– Après la première phase de chute, le rebond US a pris place en octobre 2002, soit 5 mois (tout de même) avant le rebond européen qui avait démarré en mars 2003.
– Une fois la phase haussière entamée, le retournement US a eu lieu en octobre 2007, soit 2 à 3 mois après le retournement européen de l’été de la même année.
En revanche, sur le dernier rebond majeur, c’est à l’unisson, en mars 2009 précisément, que l’Europe et les Etats-Unis se sont ressaisis. A ceci près que, outre-Atlantique, l’intensité dudit ressaisissement est nettement plus franche et marquée.
Maintenant, laissons la place à l’image et…
… faites entrer le graphique !
En observant le graphique ci-dessus, pris en base journalière depuis les sommets de mars 2000, on remarque deux phénomènes très intéressants à souligner :
- Ce qui semble assez nettement être la fin d’une ABC et, en tout cas, une large phase de consolidation/temporisation depuis les années 2000.
- Des phases de baisse toujours plus abruptes que les phases de hausse.
Et il paraît fort judicieux de s’attarder plus amplement sur chacun de ces deux phénomènes.
La fin d’une ABC ?
Certes, et à l’instar d’autres indices tels que le Cac 40 ou l’Eurostoxx 50, la question serait ici de savoir si la fameuse ABC dont on parle avait bien commencé au début des années 2000 ou bien si – scénario catastrophe – elle n’a démarré en fait que durant l’été/automne 2007 ? Mieux vaut, pour tout le monde, laisser cette seconde hypothèse de côté pour l’instant. Ainsi, nous serions donc au sortir d’une large phase corrective traditionnelle en ABC, ce qui signifierait techniquement que la tendance haussière de fond devrait pouvoir d’ores et déjà reprendre ses droits…
… et pourquoi pas ?
Plus j’observe ce graphique, et plus j’ai envie de pencher pour ce scénario optimiste.
Et ce, malgré le RSI en zone de sur-achat.
Des phases de baisse toujours plus abruptes que les phases de hausse
L’avez-vous également remarqué ?
C’est selon moi une observation des plus intéressantes : sur les marchés, quand on n’est pas dans une tendance haussière de fond, on baisse toujours plus vite qu’on ne monte !
Et ce postulat se vérifie ici aussi, sur le S&P500.
On a en effet mis chaque fois deux ans pour chuter d’une amplitude similaire entre mars 2000 et octobre 2002 puis entre octobre 2007 et mars 2009, tandis qu’il aura fallu, entre les deux, pas moins de cinq ans pour regagner le même terrain entre octobre 2002 et octobre 2007 !
Or, aujourd’hui, nous n’en sommes « qu’à » trois ans de hausse depuis mars 2009, ce qui devrait encore laisser un peu de marge, non ?
Je vous le concède, on ne peut pas faire d’une telle observation un élément assez fiable pour s’y appuyer, mais ça reste bon de le noter, d’autant plus lorsqu’on sait le facteur humain et psychologique qui dirige les marchés : pas très étonnant, donc, de perdre deux fois plus vite qu’on ne gagne dans ces moments-là !
Quel est donc mon pronostic pour le S&P500 ?
Pour l’heure, je tablerai sur encore une bonne centaine de points à prendre à la hausse (en direction de la borne supérieure du canal ascendant tracé ci-dessus) avant de se frotter à la zone de résistance majeure située sur le double top autour des 1550 points. Aussi, tant que ce niveau clé n’est pas nettement dépassé, il faudra craindre une forte correction qui devrait voir l’indice retomber d’abord sur l’overlap des 1220 points avant une extension éventuelle de la consolidation vers le support suivant situé sur les 1075 points.
Alternativement cependant, le net passage au-dessus des 1550 points serait de bon augure pour l’indice majeur américain qui poursuivra alors son avancée jusqu’au prochain seuil de résistance situé sur la zone des 1685 points initialement.
Quel déduire de tout ça en termes stratégiques ?
De très nombreux moyens sont mis à dispositions des investisseurs qui désirent profiter des fluctuations des cours des indices US : trackers, certificats, warrants, CFD, etc.
Pour ma part, et vous le savez sans aucun doute, je travaille via des turbos et le S&P500 fait partie des sous-jacents qu’on peut traiter grâce à ce type de produits.
Voici d’ailleurs à ce sujet le tableau de performance de notre formule Classic spéciale « Actions & Indices (hors CAC) ». Comme vous le constaterez, celle-ci s’annonce pour le moment plutôt bien partie sur ce nouvel exercice 2012 :
Aussi, si vous souhaitez profiter de nos recommandations sur le S&P500 (entre autres sous-jacents) et bénéficier vous aussi d’un effet de levier intéressant, n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.
A bon entendeur…
Marc Dagher
www.daghertrading.com
https://www.dtexpert.com