Ubisoft figure parmi les leaders mondiaux de la création, édition et distribution de jeux vidéo et de services interactifs. C’est une entreprise française crée en 1986 par les frères Guillemot.
En 2015, elle se définit comme le troisième plus grand éditeur indépendant du monde, derrière les géants américains Electronic Arts et Activision Blizzard
Également en 2015, elle est le plus gros éditeur français de jeux vidéo devant Gameloft, une autre société de jeux vidéo créée en 1999 par la famille Guillemot.
Ubisoft est détenteur de nombreuses franchises à succès telles que Rayman, Prince of Persia, Tom Clancy, Assassin’s Creed, Far Cry, Just Dance, Watch Dogs, etc.
- 1995 : une légende est née
En 1995, l’éditeur investit plusieurs millions de francs dans le développement du jeu Rayman. C’est le premier jeu à sortir simultanément en Europe, Japon et Etats-Unis sur la Playstation, la toute nouvelle console de Sony. Rayman rencontre un succès mondial et se retrouve classé dans les 10 premières ventes mondiales. En effet, Rayman, ce héros sans bras ni jambes, devient rapidement une icone de l’industrie du jeu vidéo.
En 2002, Ubisosft sort le jeu Tom Clancy’s Splinter Cell : réussite totale puisque l’ensemble des stocks européens s’écoule en moins de 24 heures. L’année suivante avec la sortie de Prince of Percia, le Prince en question rejoint alors les rangs des personnages emblématiques d’Ubisoft et donnera lieu à plusieurs suites.
En 2006, « Bwaaaah » les Lapins Crétins débutent leur invasion par la Wii, avec la sortie de Rayman contre les Lapins Crétins. L’engouement du public autour d’eux en fera un véritable phénomène marketing, qu’on retrouvera d’ailleurs dans plusieurs publicités pour diverses marques.
- 2007 : le sacre de l’éditeur, voyage au cœur de l’espace-temps
Assassin’s Creed sort sur Playstation 3 et Xbox 360, propulsant Ubisoft au rang de 3ème éditeur indépendant au monde, en dehors du Japon. Le jeu se voit salué par la critique pour son ambition, son audace et son esthétique et connait un succès commercial et de nombreuses suites dont la dernière, Assassin’s Creed Origins, sortie le 27 octobre 2017.
En 2009, lancement du premier opus de Just Dance sur Wii, devenu aujourd’hui le jeu de danse n°1 dans le monde.
En 2012 Ubisoft crée l’événement en combinant la sortie de nouveaux opus de marques emblématiques – Assassins’s Creed 3 et Far Cry 3. Dans le même temps, l’annonce de Watch Dogs marque les esprits à l’E3, en donnant un aperçu unique de l’expérience « Next Gen ».
L’affaire Vivendi et Bolloré
Le 14 octobre 2015, le groupe Vivendi dirigé par Vincent Bolloré prend une participation minoritaire dans Ubisoft à hauteur de 6,6%. Le P-DG d’Ubisoft, Yves Guillemot, réagit dans un mail interne adressé à ses équipes : il exprime sa volonté de rester indépendant et affirme que le risque est que l’entreprise soit « dirigée par des gens qui ne comprennent pas notre expertise ni ce qu’il faut faire pour avoir du succès dans cette industrie ». En 2016, Vivendi se rapproche de ses objectifs en devenant le premier actionnaire de l’éditeur avec 22,8% du capital et 20,2% des droits de vote. En juin 2017, le bras de fer semble définitivement tourner à l’avantage d’Ubisoft. La famille franchit le seuil des 22% de droits de vote d’Ubisoft et détient 15% du capital. Vivendi possède désormais près de 27% du capital et 24% des droits de vote. Depuis l’entrée par surprise du groupe de Vincent Bolloré dans le capital du groupe mi-octobre 2015, l’action s’est en tous cas envolée de 150 % ! Ubisoft n’est néanmoins pas à l’abri d’une OPA.
Ubisoft en quelques chiffres…
L’activité du groupe s’organise autour de 3 pôles :
- Création, développement et production de logiciels de jeux. A fin mars 2017, le groupe dispose de 31 studios de développement dans le monde.
- Exploitation de licences de logiciels tiers.
- Distribution de jeux vidéo d’éditeurs tiers.
La répartition géographique du chiffre d’affaires est la suivante : France (7,3%), Royaume Uni (7,4%), Allemagne (7%), reste Europe (16,6%), Amérique du Nord (47,1%), Asie-pacifique (11,1%) et autres (3,5%).
Ubisoft c’est plus de 500 millions de jeu vendus dans le monde et 40 jeux vidéo publiés en 2014. L’éditeur réalise 86% de son CA sur console et 14% sur PC.
Le chiffre d’affaire a augmenté de 17% en 5 ans :
- 1,256 milliards/€ en 2013
- 1,007 milliards/€ en 2014
- 1,463 milliards/€ en 2015
- 1,400 milliards/€ en 2016
- 1,460 milliards/€ en 2017
Le groupe a mis en place un plan visant à générer 2,1 milliards d’euros de revenu avec un doublement de la marge opérationnelle à plus de 20% et un flux de trésorerie de plus de 300 millions d’euros en 2016 et sur une durée de 3 ans.
Il a confirmé ses objectifs pour l’exercice 2017/2018 avec un chiffre d’affaires d’environ 1,64 milliard d’euros et résultat opérationnel ajusté d’environ 270 millions d’euros.
Les objectifs de l’exercice 2018/2019 ont, eux, aussi été confirmés avec un chiffre d’affaires d’environ 2,1 milliards d’euros, un résultat opérationnel ajusté de 440 millions et un free cash-flow de 300 millions d’euros.
Les résultats nets de l’entreprise ont progressé d’environ 25% en 3 ans passant de 87 millions d’euros en 2015 à 108 millions d’euros en 2017.
Cependant même si le groupe confirme ses objectifs les résultats financiers subissent l’influence de certains retards de date de lancement de jeux vidéo très attendus du public. De telles annonces peuvent donc avoir un impact négatif sur le cours de son action. En effet, le 15 octobre 2013, Ubisoft annonce le report de la sortie de deux nouveaux jeu Watch Dogs et le jeu The Crew. L’éditeur dégringole alors de plus de 23 % en Bourse, ce report impactant les résultats de l’année 2013.
Maintenant, intéressons-nous comme à l’accoutumée à la partie technique et observons le graphique de cette pépite Française.
Un canal de long terme bien en place…
Que voit-on sur ce graphique de long terme ?
D’abord, sur ce graphique en données journalières, on constate que le titre évolue dans un canal ascendant (en bleu ciel) depuis le point bas de septembre 2011. Cette ascension fulgurante a permis aux cours de passer de 3,50 à 72,23 euros (plus haut historique atteint en novembre 2017), soit une appréciation d’environ 1.963% !
A l’intérieur dudit canal, on remarquera à la fois la capacité à résister aux crises tout comme le respect des figures de continuation techniques, comme des overlaps.
Depuis le sommet de novembre dernier, le titre évolue dans une boîte (en bleu foncé), entre les bornes hautes à 72 euros et basse à 62 euros.
Enfin le RSI est juste au-dessus de sa zone de neutralité, ne laissant pas craindre grand-chose dans l’immédiat.
Pronostic & stratégie :
Actuellement, le titre est dans une phase de consolidation horizontale sous forme de « boîte » après avoir atteint son plus haut historique à 72,23 euros.
Une stratégie de court terme consisterait à faire du trading range c’est-à-dire acheter le bas du rectangle à 62 euros et vendre le haut du range à 72 euros sur chandeliers japonais de retournement.
La stratégie moyen-long terme consisterait à attendre une cassure par le bas ou le haut du rectangle pour prendre une position à l’achat et viser 81 euros ou à la vente pour viser 53 euros.
Enfin, il est important de prendre en compte plusieurs considérations de marché. En effet, dans un marché haussier lorsque celui-ci consolide il y a une plus forte probabilité que les prix sortent du rectangle à la hausse.
Vous voulez dynamiser votre portefeuille et augmenter votre capital ?
Il existe de nombreux moyens de jouer les mouvements de hausse ou de baisse en Bourse. Vous le savez désormais très bien, celui sur lequel nous nous sommes spécialisés se tourne vers les turbos, produits dérivés à fort effet de levier, qui s’adaptent extrêmement bien aux principes de l’analyse technique grâce à leur principale caractéristique : à savoir la barrière désactivante. Vous pouvez, à ce sujet, lire ou relire notre « dossier spécial turbos ».
De plus, il existe chez la plupart émetteurs des turbos permettant d’intervenir sur les variations du titre Ubisoft, comme de nombreux autres sous-jacents. Par ailleurs, sachez que DT Turbo, en étroite collaboration avec les émetteurs en question, a désormais la possibilité d’obtenir des turbos sur commande, avec un délai de 24 heures seulement !
Voici, pour vous convaincre si besoin, le tableau des performances consolidées sur l’exercice 2017 du service :
Des résultats qui se passent de commentaires !
Aussi, si vous souhaitez profiter de telles recommandations n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.
A bon entendeur…
Marc Dagher, avec l’aide de Joris Zanna