Mais où donc va s’arrêter Facebook ? Au regard des chiffres publiés ces derniers mois par l’entreprise californienne, on peut assurément se poser la question.
Lundi 24 août 2015, le réseau social a dépassé pour la première fois le milliard d’utilisateurs actifs… sur une même journée ! Et ce nombre ne cesse de croitre ! Dans les faits cependant, le rythme de croissance varie d’une région à l’autre. Facebook est arrivé à un stade de maturité en Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis. Le nombre de nord-Américains actifs sur Facebook n’a augmenté « que » de 3% sur un an.
Facebook l’a bien compris et porte désormais ses efforts sur l’Asie et les pays émergents où le potentiel de croissance est bien plus fort. Le nombre d’utilisateurs en Asie est passé de 339 à 410 millions sur une année (+20%), ceci alors que le réseau social est toujours bloqué en Chine. A ce propos, Mark Zuckerberg, P-DG de Facebook, essaye toujours d’implanter son réseau en Chine. Après sa visite en Inde la semaine dernière, le patron de Facebook a fait un détour par Tianjin en Chine pour prononcer un discours en Mandarin, preuve de son intérêt pour séduire les autorités chinoises.
L’Afrique et l’Amérique du Sud ne sont pas en reste avec une croissance identique de +6,5% sur le seul premier trimestre de l’année. Ainsi, Européens et nord-Américains ne représentent plus que 38% des membres Facebook.
On notera une modification des supports d’utilisation de Facebook :
- L’utilisation mixte (ordinateur et mobile) et l’utilisation via mobile exclusivement ont progressé.
- Les connexions uniquement depuis un ordinateur sont délaissées.
Dans certains pays émergents, le réseau internet est de faible qualité et limité à la 2G. Les développeurs Facebook sont sensibilisés à cette contrainte. Ils peuvent dans leurs bureaux californien ralentir volontairement la connexion en 2G une matinée par semaine pendant un temps limité, et si possible sous Androïd, format le plus utilisé en Asie et Afrique. In fine, le développeur a l’avantage de se mettre dans la peau du client, de mieux le comprendre afin de pouvoir proposer de nouvelles solutions pour répondre au mieux à ses besoins sur la plateforme.
Le milliard d’utilisateurs n’a aucune valeur si la plateforme n’arrive pas à monétiser ses membres. Or, elle semble réussir ce pari aujourd’hui. Les revenus ont grimpé de 39% à 4,04 milliards de dollars au premier trimestre de cette année.
La part de la publicité sur mobile a progressé de 11 points en rythme annuel à 76% des ventes totales. Ce dernier chiffre est LA grande réussite de Mark Zuckerberg : avoir misé sur la publicité sur mobile alors que les investisseurs avaient exprimé des doutes sur cette stratégie lors de l’introduction en bourse.
Enfin, 15 % des revenus proviennent des éditeurs de jeux et d’applications intégrés ou associés à Facebook. Nombre d’entre eux utilisent le réseau social pour permettre aux joueurs d’interagir et de s’entraider. Que celui qui n’a jamais envoyé ou reçu une notification Candy Crush nous jette la pierre !
Toutefois, le tableau n’est pas tout rose. La publication en juillet des résultats trimestriels avait été accueillie froidement par les investisseurs. En cause, une augmentation des dépenses globales de 82% supportée par les coûts en marketing et en R&D !
De plus, un sondage réalisé par l’institut Piper Jaffray révèle que Facebook n’est pas l’application favorite des adolescents. En effet, 33% des adolescents lui préfèrent Instagram (cependant filiale de Facebook), 20% préfèrent Twitter suivi de près par Snapchat qui arrive en troisième position avec 19%, juste devant Facebook et ses 15%. Carton jaune donc pour le réseau social et son déficit d’image auprès des adolescents.
Facebook a publié ses résultats trimestriels avant-hier, mercredi 4 novembre, après-bourse. Son CA a progressé de 40,5% à 4,5 milliards de dollar sur le troisième trimestre, soit une hausse supérieure aux prévisions ; hausse portée par le lancement d’un nouveau service publicitaire et la mise à jour de son application mobile. A l’heure où nous écrivons cet article, le titre a clôturé sa dernière séance à presque +5%.
Maintenant, et comme à l’accoutumée, passons à la partie qui reste notre spécialité et observons le graphique des cours du géant mondial pour voir ce que l’avenir pourrait nous réserver techniquement parlant…
De nouveaux facteurs haussiers !
Que peut-on voir sur le graphique empirique ci-dessus ?
Nous distinguerons principalement deux facteurs qui viennent plaider pour notre scénario privilégié à la hausse :
- Tout d’abord, on constate le très net et joli rebond qui a pris place fin août dernier sur l’overlap de mars 2014 autour du niveau devenu clé des 72,2 USD.
- Ensuite, on remarque le franc dépassement de la forte oblique de résistance en place depuis ce même mois de mars 2014 ; dépassement qui a été fait à la faveur du gap haussier provoqué à l’ouverture de la séance d’hier (jeudi 05), suite à une belle publication de résultats (voir cercle bleuté).
Quelles sont donc les conséquences d’une telle observation en termes de pronostic ?
– Pronostic :
Sans écarter une correction initiale qui devrait être limitée par le pullback sur la fameuse oblique autour des 107 dollars et tant que notre point pivot situé sur le dernier overlap à 97 dollars n’est pas nettement enfoncé, nous optons pour une poursuite de la tendance haussière avec un premier objectif autour des 133 dollars (projection de Fibonacci classique). Le franc dépassement de ce premier objectif conduirait tout droit à l’objectif suivant, soit autour des 155 dollars en extension.
Alternativement cependant, le net passage au-dessous des 97 dollars induirait très vraisemblablement un nouveau test du fameux support en overlap situé sur les 72,2 dollars.
– Strategy box :
Comment optimiser sa stratégie en jouant ce scénario ?
Il existe de nombreux moyens de jouer les mouvements de hausse ou de baisse en Bourse. Vous le savez désormais très bien, celui sur lequel nous nous sommes spécialisés se tourne vers les turbos, produits dérivés à fort effet de levier, qui s’adaptent extrêmement bien aux principes de l’analyse technique grâce à leur principale caractéristique : à savoir la barrière désactivante. Vous pouvez, à ce sujet, lire ou relire notre « dossier spécial turbos ».
De plus, il existe chez la plupart des émetteurs des turbos permettant d’intervenir sur ce titre phare américain. Par ailleurs, sachez que DT Turbo, en étroite collaboration avec les émetteurs en question, a désormais la possibilité d’obtenir des turbos sur commande, avec un délai de 24 heures seulement !
Pour l’heure, laissez-nous vous présenter l’évolution de notre portefeuille qui a pris 63% sur le S1 2015 consolidé de notre service de conseils clés en main DT Turbo :
Des résultats qui se passent de commentaires !
Nous rappelons d’ailleurs à ce sujet que nous affichons en permanence et en toute transparence ces performances sur la page d’accueil de notre site Dagher Trading.
Aussi, si vous souhaitez profiter de telles recommandations n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée remise à jour récemment afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.
A bon entendeur…
Marc Dagher, avec l’aide de Jean-Christophe Cabiron
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